Depuis l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse en juillet 2021, les réunions-discussions en Haïti et à l’international se succèdent sans accords vers le rétablissement de la paix dans ce pays ravagé par le crime organisé. En fait les positions se durcissent encore plus.
On s’approche du 15 septembre, date fixée par le Conseil de sécurité de l’ONU pour se pencher sur la proposition du Kenya à l’effet de diriger une force policière multinationale en Haïti.
Prioriser l’humanitaire
Du côté de la communauté humanitaire internationale, on réclame une réponse urgente fondée sur les droits humains.
Dans son Rapport mondial 2023, Human Rights Watch rapporte que plus de 42% de la population haïtienne dépend de l’aide humanitaire; 40% fait face à une insécurité alimentaire endémique; 22% des enfants souffrent de malnutrition chronique.
Depuis janvier 2023, plus de 2500 personnes ont été tuées, près de 1000 blessées et au moins 970 ont été kidnappées, révèle l‘OCHA dans Le National de Port-au-Prince.