Écriture et art visuel soulignent les 50 ans du métro de Montréal
Le métro de Montréal célèbre cette année son 50e anniversaire. Occasion en or pour l’écrivain François Barcelo et l’aquarelliste Raynald Murphy de publier Carnets du métro de Montréal. On y apprend qu’on peut voir plein de chefs-d’œuvre pour le prix d’un seul passage et on découvre qui se cache derrière les noms peu connus de certaines stations. Le métro de Montréal compte 68 stations qui couvrent 71 km (celui de Toronto comprend 63 stations et s’étend sur 66 km). De nombreuses stations doivent leur nom à une artère voisine – rue, avenue, boulevard – ou à un parc, une place, […]
Les coups de cœur de notre chroniqueur
Au cours de l’année 2015, j’ai recensé quelque cinquante ouvrages pour L’Express. C’est maintenant le moment de vous faire part de mes coups de cœur. On y trouve un essai, un récit, un roman, un album de cartes postales et un recueil de nouvelles; les auteurs sont originaires du Québec et de l’étranger. 1. Marco Politi, François parmi les loups, Paris, Éditions Philippe Rey. Les loups, ici, sont les carriéristes de la curie romaine, souvent déconnectés du vécu quotidien des fidèles. Le pape François leur tient tête et n’hésite pas à faire tomber des têtes, notamment à la Banque du […]
Gabriel Osson raconte son Chemin de Compostelle
Né à Haïti, Gabriel Osson vit à Toronto. Dans ses écrits, il emporte le lecteur dans un univers tantôt fictif, tantôt réel, parfois les deux à la fois. Son dernier livre, J’ai marché sur les étoiles – Sept leçons apprises sur le Chemin de Compostelle, retrace son pèlerinage. Initialement catholique, cette marche a pour but d’atteindre le tombeau attribué à l’apôtre saint Jacques le Majeur, situé en Espagne. Pourquoi avoir décidé de marcher sur le Chemin de Compostelle? Le pourquoi est venu après. J’ai découvert le Chemin quand j’étais en convalescence. Je ne le connaissais pas du tout. Pourquoi étais-je […]
«La fiction sert l’Histoire»
Le Regroupement des éditeurs canadiens-français (RÉCF) s’est intéressé, au Salon du livre de Toronto, à la littérature et l’histoire franco-canadiennes. «C’est très important de connaître l’histoire. Toutes les communautés font face au même défi: l’assimilation sauvage et la monoculture», a déclaré Zachary Richard. Il est l’auteur de l’Histoire des Acadiennes et des Acadiens de la Louisiane. De son coté, Anne Forest-Wilson a une nouvelle fois évoqué ses 24 h du Roman. «Ce livre sert l’Histoire car il est d’un abord facile. Mais c’est aussi de la très haute littérature. C’est un roman qui s’apprivoise», a-t-elle déclaré. Anne Forest-Wilson en a […]
Ces romanciers qui déchiffrent les énigmes
Lors de son passage au Salon du livre de Toronto, Andrée Décarie, auteure du thriller policier L’apocalypse, une société secrète, a dressé une liste des différentes sociétés secrètes de l’antiquité à aujourd’hui. Leur principale caractéristique: «les membres demeurent cachés». Parmi elles, se trouvent la Kabbale, la Rose Croix, la Wicca ou encore le Prieuré de Sion. Nombreuses d’entre elles sont encore actives telles que Skull and Bones, de l’université de Yale. Son objectif consiste à obtenir le pouvoir économique et politique aux États-Unis, grâce à l’influence de ses membres. «Une succession de familles opulentes vouent leur vie à des manigances», […]
Écriture au masculin ou au féminin: une distinction de moins en moins importante
«Qu’un roman soit écrit par un homme ou une femme n’a plus d’importance de nos jours», selon Marguerite Andersen. Catherine Lafrance ne voit plus beaucoup de différences, elle non plus, entre les styles masculin et féminin. Monia Mazigh et Stéphanie Corriveau ne sont pas aussi catégoriques. Ces considérations ont lancé un débat entre ces quatre auteures torontoises au Salon du livre de Toronto samedi. Chacune reconnaissait qu’on écrit mieux ce qu’on connaît, mais que cela ne devrait pas empêcher une auteure de décrire des personnages masculins et vice-versa. Catharine Lafrance, la chef d’antenne du Téléjournal Ontario qui vient de publier […]
Alice Zeniter et Émilie de Turckheim regardent ailleurs
L’une a publié son premier roman à 16 ans, avant de s’essayer au théâtre et au cinéma. À moins de 30 ans, elle vient de recevoir le Prix Renaudot des lycéens. L’autre, âgée de 35 ans, a publié huit romans. Elle est également détentrice de prix honorifiques dont la Vocation et le Roger Nimier. Alice Zeniter et Émilie de Turckheim, deux figures montantes de la littérature française, étaient présentes au Salon du livre de Toronto afin de présenter leurs derniers romans. Dans Juste avant l’Oubli, Alice Zeniter décrit le monde universitaire à travers le récit d’un colloque qui se tient […]
Auto-publication: pas encore de millionnaires en Ontario français
Apparemment, une romancière américaine du nom d’Amanda Hocking, spécialiste du style «romance paranormale pour jeunes adultes», est le success-story de l’auto-publication en ligne. Dans ses temps libres alors qu’elle travaillait dans une résidence pour personnes âgées, elle aurait écrit 17 romans qu’elle aurait commencé à publier en livres numériques en 2010, vendant en quelques mois plus d’un million de copies, ce qui lui aurait rapporté 2 millions $ dès 2011. Depuis, elle a toutefois signé un contrat avec une maison d’édition traditionnelle, St. Martin Press, qui distribue ses ouvrages en formats papier et numérique. De tels cas sont encore rares […]
Dix jeunes visions de Champlain
Dix élèves d’écoles élémentaires françaises et d’immersion de la grande région torontoise ont remporté des certificats et des prix de 10 à 50 dollars au concours «Écris-moi une image» du Salon du livre de Toronto samedi. Le concours s’appelle d’habitude «Écris-moi une photo», mais cette année, deux illustrations ont servi à inspirer les textes des jeunes, l’une montrant l’explorateur français Samuel de Champlain opérant son astrolabe en compagnie d’autochtones et des premiers colons de la Nouvelle-France, l’autre le plaçant devant un pupitre et des cartes géographiques à la fenêtre d’où l’on aperçoit des navires. Milena Pappalardo, de l’école Bishop Strachan, […]
Champlain désacralisé
Alors que les tables rondes, toutes plus sérieuses les unes que les autres, se succédaient au Salon du livre de Toronto, trois énergumènes ont accaparé la scène du Café des littéraires, samedi, pour des performances tantôt humoristiques, tantôt poétiques. L’idée? Mettre Samuel de Champlain à l’épreuve de l’humour. L’animateur radio-canadien Éric Robitaille a ouvert les festivités avec une ribambelle de jeux de mots cocasses. Il s’est notamment amusé de la mort de l’aventurier Étienne Brûlé, mangé dans plusieurs sens du terme par une tribu huronne. Il a aussi inventé une sœur à Étienne, elle aussi dévorée (avec plus de succès): […]
Un roman pour «rassembler les francophonies»
«J’adore faire des folies. Faire des folies, c’est relever des défis et je crois que j’ai réussi». Bertrand Laverdure est l’un des 24 participants du roman collectif Sur les traces de Champlain. Chacun devait écrire un chapitre sur Samuel de Champlain, à bord du train l’Océan Halifax-Toronto le 24 octobre dernier. «J’aime voir la diversité des névroses, des angoisses, des exagérations», a ajouté Bertrand Laverdure. Quatre de ces auteurs étaient présents au Salon du livre de Toronto, pour le lancement officiel du roman, vendredi: Mireille Messier, Daniel Soha, Anne, Herménégilde Chiasson et Bertrand Laverdure. L’organisatrice de cette odyssée, Anne Forest-Wilson, a […]
«Sans Champlain, pas d’Amérique française»
Samuel de Champlain est sur toutes les lèvres depuis le début de 2015, 400e anniversaire de la présence francophone en Ontario. Cependant, il reste énigmatique pour bien des raisons. «Je crois que Champlain est tout à la fois prêt et loin. Une aura de mystère l’entoure», indique l’auteur Jean Fahmy. «Il y a à peu près de dix ans qu’on se penche sur Samuel de Champlain. Avant, c’était un personnage sacré dont on ne connaît pas grand-chose (…) C’était quelqu’un qui se cachait», précise Danièle Caloz, historienne et productrice d’un documentaire sur Étienne Brûlé. Cette dernière insiste sur la modernité […]