Double cérémonie à l’UOF pour le chancelier, le recteur et les premiers diplômés

UOF, installation chancelier, certificats
Dyane Adam avec des invités d'honneur et, au centre, le recteur et vice-chancelier Pierre Ouellette et le chancelier Paul Rouleau. À droite: le secrétaire général de l'UOF, Emanuel Da Silva. Photos: François Bergeron
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Publié 12/05/2022 par François Bergeron

L’Université de l’Ontario français (UOF) a profité de la remise de ses premiers certificats, à 18 finissants de 2e cycle en pédagogie de l’enseignement supérieur, pour «installer» officiellement dans leurs fonctions le chancelier Paul Rouleau et le vice-chancelier et recteur Pierre Ouellette.

En duplex de Toronto et Ottawa

La double cérémonie s’est déroulée en duplex, ce 11 mai, au campus de l’UOF, rue Lower Jarvis au centre-ville de Toronto, et au pavillon Excentricité du collège La Cité, à Ottawa.

Les deux auditoires de quelques centaines de personnes assistaient en direct aux événements qui alternaient de campus: d’abord l’installation du chancelier et du vice-chancelier, puis les remises des certificats. Les deux endroits ont eu droit à leur procession d’officiants, des personnes honorées et d’invités d’honneur.

Paul Rouleau et Pierre Ouellette ont revêtu pour la première fois leur toge protocolaire noire, verte et mauve.

UOF, installation chancelier, certificats
Le secrétaire général Emanuel Da Silva aide Paul Rouleau à enfiler sa toge de chancelier, sous le regard de la présidente Dyane Adam.
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Dyane Adam et Pierre Ouellette.

Concours pour créer une masse cérémoniale

Ne manquait qu’une masse cérémoniale, ce sceptre qui symbolise le pouvoir des dirigeants de l’Université… parce que l’UOF n’en a pas encore.

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Mais un concours sera bientôt lancé aux artistes pour doter l’UOF de sa masse. Elle reflétera la vision et la mission de la nouvelle université franco-ontarienne, ses valeurs d’inclusivité et sa volonté de réconciliation avec les Premières Nations, a précisé Pierre Ouellette.

Dans son discours, le recteur a mentionné qu’il a eu le bref honneur d’avoir été recteur des deux seules universités «par et pour» les Franco-Ontariens, celle de Hearst et l’UOF. Mais une troisième université 100% francophone verra bientôt le jour: l’Université de Sudbury du nouveau recteur Serge Miville, présent à la cérémonie de Toronto.

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Des profs et des invités d’honneur de l’UOF avec la présidente Dyane Adam, le recteur et vice-chancelier Pierre Ouellette et le chancelier Paul Rouleau.
Toronto
Au premier rang, dans l’auditorium de Toronto: des invités d’honneur .

L’UOF déjà active dans le milieu

Pierre Ouellette a rappelé que la jeune UOF, inaugurée l’automne dernier, a déjà donné 38 cours à une centaine d’étudiants.

L’établissement a accueilli plusieurs événements importants, du Salon du livre de Toronto à un colloque sur les neurosciences, en passant par une visite du scientifique en chef du Québec.

L’UOF a également permis de jeter les bases d’un chapitre torontois de l’Acfas.

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À ses quatre programmes actuels s’ajoutera bientôt un pôle de formation d’enseignants.

Le chancelier Paul Rouleau, qui se trouve à être le premier «ambassadeur» de l’UOF, a dit que ce titre est «le plus beau fleuron» de sa carrière, pourtant bien remplie, d’avocat et de juge.

«Je suis convaincu», a-t-il dit, «que l’UOF sera bientôt le premier choix d’université pour les jeunes de nos écoles de langue française, ainsi que ceux des programmes d’immersion.»

La Cité
À l’écran à Toronto: la présidente du collège La Cité, Lise Bourgeois, en direct d’Ottawa.
UOF, installation chancelier, certificats
En direct d’Ottawa, remise d’un certificat de l’UOF à une finissante en pédagogie de l’enseignement supérieur, par le vice-recteur Paulin Mulatris et la registraire Danielle Bennett.

Hommage à la présidente et aux premiers diplômés de l’UOF

Tous ont rendu hommage à Dyane Adam, la présidente du conseil de gouvernance de l’UOF, qui a travaillé pendant cinq ans à sa conception et sa mise en oeuvre.

«L’UOF l’audacieuse, l’innovante, continue de s’épanouir et de prendre sa place distincte dans le paysage universitaire ontarien et canadien», a-t-elle déclaré.

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Tous ont également félicité la première cohorte de diplômés, composée de membres du personnel de La Cité qui ont perfectionné leurs compétences grâce au certificat de l’UOF.

«Nous ne sommes rien sans nos étudiants», a commenté Pierre Ouellette. «Ils sont tous appelés à jouer un rôle important dans la francophonie ontarienne.»

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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