L’UOF entame une nouvelle «tradition» universitaire

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L'UOF occupe tout le 2e étage de la tour du 9 rue Lower Jarvis, entre Lakeshore et Queen's Quay.
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Publié 14/01/2022 par l-express.ca

Pierre Ouellette, le recteur et vice-chancelier de l’Université de l’Ontario français (UOF), est en poste depuis six mois. Il a présidé à une série de premières étapes pour la nouvelle institution, située au centre-ville de Toronto. Et il annonce déjà de nouveaux programmes.

«L’UOF bâtit une tradition universitaire dans le centre sud-ouest de l’Ontario et est prête à y consacrer l’énergie et le temps nécessaires pour réaliser cet ambitieux projet de société», déclare-t-il.

Près de 500 personnes ont souhaité un avenir resplendissant à l’Université lors de son inauguration officielle le 12 novembre, où le premier chancelier (porte-parole officiel) de l’UOF, Paul Rouleau, a été présenté officiellement.

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Le recteur Pierre Ouellette lors de l’inauguration officielle de l’UOF le 12 novembre.

Bientôt plus que quatre programmes

«Cette tradition prend racine dans nos quatre programmes de baccalauréat axés sur les sciences sociales et humaines inspirés de grands enjeux de notre siècle.»

«Elle s’étendra avec l’ajout à court et moyen terme de programmes qui traiteraient d’éducation, de santé, de justice ainsi que de gouvernance et de gestion.» Pour le moment, seul le programme d’éducation a été soumis au ministère pour approbation.

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L’équipe de l’UOF travaille à ce que «l’éducation universitaire francophone soit accessible et devienne une option de premier choix, voire incontournable pour les futurs leaders du Canada français».

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Dévoilement de la plaque qui rappellera l’inauguration officielle de l’UOF le 12 novembre: Avant la coupure du ruban: Caroline Mulroney, Dyane Adam, Ginette Petitpas-Taylor, Paul Rouleau et Pierre Ouellette.

Par, pour et comme

Environ 30% des 150 premiers étudiants proviennent de l’Ontario. Mais à l’expression «par et pour», Pierre Ouellette ajoute la notion de «comme», promettant que l’UOF deviendra «le reflet de la francophonie ontarienne».

Le travail se poursuit afin d’accroître le recrutement étudiant, particulièrement auprès des élèves de la 9e à la 12e année de nos écoles de langue française – et bientôt de l’immersion.

Une formule personnalisée de portes ouvertes, à la fin novembre, a également permis à plusieurs familles de découvrir le campus et de confirmer leur intérêt envers l’Université. Le campus peut accueillir au moins 400 personnes en même temps dans ses lieux physiques.

Pierre Ouellette, UOF
Les programmes actuels de l’UOF.

Carrefour de 30 partenaires

D’autre part, le développement du volet «expérientiel» de la programmation de l’UOF se poursuit et inclut de nombreux partenaires du «Carrefour du savoir et de l’innovation», membres de la communauté francophone.

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Le Carrefour comprend 30 partenaires, pour la plupart des institutions franco-torontoises, chez qui des étudiants pourraient acquérir des formations… Ou, à l’inverse, à qui des étudiants pourraient fournir du savoir-faire ou les aider à résoudre des problèmes.

La pandémie a compliqué les rencontres formelles de ces partenaires, mais on indique qu’elles reprendront avec régularité dès que possible.

Nouvelle tradition

Les réalisations des derniers mois ont permis à l’UOF de mettre en chantier sa «tradition universitaire francophone» dans la région.

Et c’est d’abord la construction de son campus, rue Lower Jarvis, qui a pu être complétée à temps pour accueillir la première cohorte étudiante.

L’UOF a également fait sa marque sur l’échiquier universitaire en se voyant octroyer une section régionale de l’Acfas, l’association des scientifiques francophones du Canada.

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À l’automne 2022, l’UOF sera l’organisatrice et l’hôte du colloque du Réseau de la recherche sur la francophonie canadienne (RRF).

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L’UOF à l’angle de Lower Jarvis et Lakeshore au centre-ville de Toronto.

Ça prendra du temps

«L’UOF est consciente qu’il faudra du temps pour établir cette tradition universitaire francophone», indique Pierre Ouellette.

«Malgré la pandémie, l’UOF poursuit sa route et vise une croissance continue basée sur des indicateurs plus réalistes dans le temps et adaptés au contexte actuel.»

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