
Vidéoconférences pour découvrir les musées haïtiens
Le Conseil international des musées (ICOM) lançait La Quinzaine des musées (14 au 31 mai 2020) dans le cadre de la Journée internationale des musées (18 mai) voulant «célébrer les nombreuses perspectives qui composent les musées, leurs communautés et les individus». Dans ce contexte, ICOM-Haïti propose une série de vidéoconférences interactives permettant au public de découvrir et d’apprécier les musées haïtiens, du 18 au 29 mai, via Zoom. Voici un aperçu parmi les multiples musées d’Haïti, selon mes reportages réalisés entre 2015-2017. Route et musée du Café Mai 2017, on déambule le long du sentier de la Route du Café […]

Les figures vaporeuses d’Émile Vernon
Malgré une production artistique très appréciée par les collectionneurs, la connaissance de la formation et de l’œuvre d’Émile Vernon reste mal connue. Artiste peintre d’origine modeste, a étudié la peinture très jeune à l’École des beaux-arts de Tours, sa ville natale (1872) du centre de la France. Il y a reçu le premier prix de dessin en 1888. Il suit ensuite l’enseignement de William Bouguereau (1829-1905), un peintre représentatif de la peinture académique, et d’Auguste Truphème (1836-1898) à l’école des beaux-arts de Paris. Portraits et paysages En 1898, il participe à l’Exposition des beaux-arts en arts décoratifs de Tours et […]

Tom of Finland a changé l’imagerie homoérotique
Par ses 3 500 dessins en plus de 40 ans, l’artiste finlandais Touko Laaksonen, né le 8 mai 1920, a changé le regard porté sur les hommes gais en faisant l’éloge de la masculinité, en érigeant un Autel de la Virilité. Signés tout simplement Tom, ses illustrations peignent des archétypes homoérotiques qui vont du policier au motard, en passant par le matelot, le cowboy, le bûcheron, le gars de construction, le culturiste et le fétichiste de cuir. Nouveaux codes En masculinisant le personnage de l’homosexuel, Tom a rompu avec la tradition culturelle d’Oscar Wilde qui défendait et incarnait l’esthète androgyne. […]
Campagne pour rebaptiser l’aéroport d’Erevan du nom d’Aznavour
Depuis le décès du chanteur Charles Aznavour le 1er octobre 2018, un groupe de Français et d’Arméniens presse le gouvernement de l’Arménie de rebaptiser l’aéroport international Zvartnots du nom du célèbre chanteur. «On a un aéroport international Charles de Gaulle pour la capitale française; celui de la capitale de l’Arménie devrait s’appeler Charles Aznavour», disent-ils. Ils font valoir que le chanteur, bien que né à Paris, avait des parents arméniens et est l’un des plus illustres représentants de ce peuple. Son fils Nicolas, qui dirige la Fondation Aznavour, écrivait cette semaine au premier ministre arménien Nikol Pashinian: «Nous sommes convaincus […]

50e anniversaire de Radio-Canada à Windsor
C’est le 18 mai 1970, à 6 heures du matin, que le poste de radio CBEF entre en ondes dans le Sud-Ouest ontarien avec une dizaine d’employés. La programmation locale de Radio-Canada se limitait alors aux nouvelles et à une émission du matin. Je me souviens avoir assisté au spectacle inaugural de la jeune Ginette Reno au Cleary Auditorium, à Windsor. C’était l’aboutissement d’un lobbying mené, entre autres, par Omer Parent, cousin de ma mère, son amie Aline Harrison et Luc Mailloux. De 1975 à 1985, sous la direction de Claude Hurtubise, la programmation s’accroît largement: émission du samedi matin, […]
Élan artistique pour faire connaître la flore urbaine
Après les graffitis sur les murs, voilà que surgissent sur les trottoirs et les chaussées d’éphémères inscriptions… botaniques: «armoise», «digitaire pourpre», «laitue sauvage», «marguerite», «lilas», etc. Des botanistes écrivent à la craie les noms des plantes et arbres urbains, dans le but de rapprocher les citadins de la flore de leurs villes. Cette initiative qui a germé en France a eu des ramifications dans de nombreux pays européens, comme au Royaume-Uni, où il est pourtant interdit de dessiner sur la voie publique, raconte le journal The Guardian. Identifier les plantes En temps de distanciation physique — et de rayons printaniers — cet élan […]

Niki de Saint Phalle: sa carabine à peinture et ses nanas géantes
L’artiste peintre et sculpteure Niki de Saint Phalle a été célèbre dans les années 1960. Les éditions Hazan lui consacrent un ouvrage: Niki de Saint Phalle. La révolte à l’œuvre. Niki de Saint Phalle, un surnom Niki de Saint Phalle est le surnom donné par simplification à Catherine Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle. Elle est née le 29 octobre 1930 à Neuilly-sur-Seine, en banlieue ouest de Paris. Elle décède le 21 mai 2002 à La Jolla, un quartier de San Diego aux États-Unis. Il n’est pas facile de suivre l’évolution artistique de Niki de Saint Phalle, et souvent les raisons de […]

Un bingo vraiment pas comme les autres avec «Johanne»
Depuis quelques semaines, un nombre grandissant de confinés se rassemblent devant leur écran pour le rendez-vous dominical du «Bingo avec Johanne». Devant un décor des années 70, une dame bien mise, très posée, rappelant une vieille tante et micro à la main, calle le bingo, sous une musique rythmée et originale, parfois un peu psychédélique, conçue spécifiquement pour l’émission diffusée en direct sur Facebook. «On va passer à notre première ronde, la ronde qu’on aime appeler la ronde numéro un», nous dit l’animatrice le plus sérieusement du monde, avec à peine un sourire en coin, lors du Bingo avec Johanne […]

Campobello, la vie entre le Nouveau-Brunswick et le Maine
Au Canada, de nombreuses personnes acceptent de vivre un mode de vie inusité en raison du lieu où ils ont choisi de s’établir. C’est le cas de l’île néo-brunswickoise de Campobello, où être Canadien passe… par les États-Unis. Dans la baie de Fundy Campobello est l’une des trois plus importantes îles du Nouveau-Brunswick, toutes situées dans la baie de Fundy, le long de la côte américaine. À quelques kilomètres au Nord, c’est Deer Island. Une quinzaine de kilomètres au Sud, c’est Grand Manan. Ces deux dernières ont un service de traversier à l’année qui leur permet de gagner la terre […]
Le navire de croisière, premier révélateur de la contagion de la CoViD-19
Le Diamond Princess restera dans les annales de l’épidémiologie: ce navire de croisière aura «hébergé» les premières études sur la contamination par la CoViD-19, avec quelque 700 passagers touchés. Cet effort de recherche aura permis de comprendre combien le virus était contagieux, fourni des estimations sur la gravité de la maladie et même permis aux chercheurs d’en apprendre un peu plus sur ceux qui partageaient l’infection, même s’ils n’avaient pas de symptômes. Un tel milieu clos et isolé s’avère en effet une source importante d’informations scientifiques, rapporte un article de Nature. Un environnement fermé est également un lieu crucial pour étudier le comportement d’un virus […]