Un passé francophone à Ste. Geneviève… Missouri
Le 24 juin, à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste, les francophones d’Amérique du Nord sont à l’honneur. Aux États-Unis, on pense forcément à la Louisiane, mais auriez-vous aussi pensé au Missouri? Ste. Geneviève, une petite ville de l’État, dévoile un passé peu connu et constitue une destination touristique inattendue. Au Missouri, il existe plusieurs communautés aux racines francophones. Regardez une carte de l’État, surtout près du fleuve Mississippi, et vous verrez des endroits avec des noms tels que Bonne Terre, Cape Girardeau ou St. Louis. Des pionniers canadiens-français au Missouri En partant de St. Louis, suivez du bout de votre doigt le […]
Isidore Guy Makaya, l’auteur et éditeur qui se laisse guider par ses rêves
Isidore Guy Makaya est Canadien d’origine congolaise. Installé au Canada en 2005 et habitant à Yellowknife depuis 2016, il est aujourd’hui écrivain et poète, à la tête de la maison d’édition Présence francophone. C’est son amour pour la langue et sa curiosité d’apprendre sur une variété de sujets qui l’a continuellement guidé dans ses périples sur trois continents. Isidore Guy Makaya : du Congo au Grand Nord canadien Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Isidore Guy Makaya est un personnage haut en couleur, jusque dans sa penderie. Vêtu d’une élégante veste jaune soleil à col rouge et d’une casquette […]
Shelley Wood raconte une vérité fictive sur les jumelles Dionne
Les livres sur Yvonne, Marie, Émilie, Annette et Cécile Dionne – célèbres quintuplées – abondent, tout comme les films. Y a-t-il encore place pour un autre ouvrage sur «les jumelles Dionne»? Oui, s’il apporte un regard neuf et candide. C’est ce que propose Shelley Wood avec Auprès des jumelles Dionne, publié aux Éditions Hurtubise. Une oeuvre de fiction sur les jumelles Dionne L’autrice a imaginé une œuvre de fiction au sujet d’Emma Trimpany, une aide infirmière qui assista à la naissance des jumelles Dionne et s’occupa d’elles pendant cinq ans. Elle s’est inspirée du Fonds Emma Grace Trimpany (1919-2008) à […]
Les francophones veulent pouvoir «vivre en français au quotidien»
La troisième et ultime journée d’ateliers du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes s’est conclue ce mercredi 16 juin sur la thématique La façon de vivre en français, communiquer et s’informer. Ces vastes sujets ont été abordés par les 86 participants à l’activité, toujours dans l’optique d’un rapprochement entre le Québec et les autres francophonies canadiennes. Vivre en français au quotidien «Comment créer un environnement où nous pouvons vivre en français au quotidien?», a attaqué Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.» Il a rappelé que dans l’ensemble, les provinces et […]
Régler le dossier du bilinguisme à la Cour suprême une fois pour toutes
La réforme des langues officielles à Ottawa, et le départ à la retraite de la juge Rosalie Abella le 1er juillet prochain, ravivent encore une fois les débats concernant le dossier du bilinguisme à la Cour suprême. Il est temps de régler ce dossier une fois pour toutes, et le gouvernement Trudeau a l’occasion de le faire s’il est prêt à aller un peu plus loin de ce qu’il propose actuellement. Jamais de juge unilingue francophone à la Cour suprême Actuellement, l’article 16 de la Loi sur les langues officielles exempte les juges de la Cour suprême de l’obligation d’entendre les […]
Chasseur au harpon : texte fondateur de la littérature autochtone
Markoosie Patsauq (1941-2020) a publié le roman Chasseur au harpon en trois volets, entre 1969 et 1970, dans les pages de l’Inuktitut Magazine. La version que j’ai lue est la première traduction rigoureuse en français d’Uumajursiutik unaatuinnamut, établie par Valérie Henitiuk et Marc-Antoine Mahieu. Auparavant, les versions françaises étaient faites à partir de la traduction-adaptation anglaise. Chasseur au harpon, le premier roman en inuktitut Chasseur au harpon est considéré comme le premier roman en inuktitut jamais publié. Grâce à ce livre qui a grandement contribué à l’essor de la littérature autochtone au Canada, Markoosie Patsauq plonge dans la réalité d’une communauté […]
Immigration au Canada : obtenir la résidence permanente est plus facile pour les francophones
Début mai, le gouvernement fédéral a annoncé une «nouvelle voie» d’immigration au Canada facilitant l’obtention de la résidence permanente (l’étape avant la citoyenneté). Travailleurs essentiels et étudiants internationaux déjà présents sur le territoire en sont les principales cibles. C’est une occasion en or encore peu utilisée chez les francophones en contexte minoritaire. Ils ne sont restreints par aucun quota pour accéder au précieux sésame. En ouvrant cette nouvelle voie d’accès de la résidence temporaire à la résidence permanente, le fédéral tente de se donner les moyens d’atteindre la cible de 4,4% d’immigrants francophones d’ici à 2023. Objectif que s’étaient donné […]
L’Institut franco-ontarien intègre l’Université de Sudbury
L’Institut franco-ontarien (IFO) a quitté son local de l’Université Laurentienne et s’est installé à l’Université de Sudbury à la fin avril. Le centre d’étude sur la francophonie ontarienne et canadienne ne considère pas pouvoir poursuivre ses recherches dans l’enceinte d’une université qui pose toutes les actions pour devenir unilingue anglophone. La décision est en partie financière, mais surtout idéologique. «On ne peut plus réaliser notre mandat dans la Laurentienne. Animer quelle science?», lance le directeur de l’IFO, l’historien Serge Miville. «Il va se faire moins de recherche en français à la Laurentienne qu’il ne s’en fait dans le département d’études […]
L’Université de l’Ontario français offre maintenant aussi des microcertificats
L’Université de l’Ontario français (UOF) à Toronto diversifie son offre académique en vue de la rentrée de septembre 2021. À chacun de ses quatre programmes menant au baccalauréat sont maintenant associés un certificat (1 an) et un microcertificat (1 semestre) afin de permettre à certains étudiants d’acquérir une formation très précise… ou simplement de «tester les eaux» pour mieux choisir leur vocation. Formation d’enseignants à l’UOF De plus, aux quatre grands programmes initiaux, approuvés par le ministère, que sont «Cultures numériques», «Pluralité humaine», «Environnements urbains» et Économie et innovation sociale», s’ajoutent maintenant d’autres programmes, dont certains sont voués eux aussi […]
L’économie franco-ontarienne : de la place pour des femmes et des immigrants
L’Ontario compte plus de 18 000 PME francophones, soit 4,2% des PME de la province, plus souvent dirigées par des hommes et des natifs du Canada que la moyenne des autres entreprises. C’est ce qu’on apprend dans le premier Profil sommaire de l’économie franco-ontarienne, que vient de publier la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA). À elle seule, la province compte près de 50% des entreprises francophones hors Québec. Ce qui est un peu normal puisque plus de 50% des francophones hors Québec vivent en Ontario. Un état des lieux de l’économie franco-ontarienne La FGA dresse ici un portrait […]
Lisette Mallet réélue à la présidence de la Société d’Histoire de Toronto
L’historienne métisse Lisette Mallet été réélue à la présidence de la Société d’Histoire de Toronto (SHT), ce lundi 10 mai. La quinzaine de membres présents à la 35e assemblée générale (virtuelle) ont aussi élu Sylvie Wieler, Lynn Biscott ainsi que Chantal Smieliauskas au conseil d’administration pour de nouveaux mandats de deux ans. Une année d’adaptation pour la Société d’Histoire de Toronto Comme partout ailleurs, l’organisation a souffert des mesures de confinement pour limiter la covid au cours de la dernière année. La SHT a en effet perçu un revenu plus faible que ceux des trois dernières années. Le nombre d’adhésions […]
Le tour du monde d’Aurélie Marié: surtout pour apprendre des autres
Aurélie Marié vit à Ottawa depuis 2017, après quatre ans à Sudbury. Elle fait partie des personnes qui racontent leur tour du monde émaillé d’anecdotes avec un bonheur palpable. Ou, comme la Française bientôt Canadienne aime à les qualifier, ses «sauts de puce du monde». Si elle a en effet visité plusieurs pays dès qu’elle en a eu le temps et l’envie, certains l’ont retenue plus longuement que d’autres en marquant un peu plus sa passion pour le partage des cultures. Après le tour du monde : s’établir au Canada Le Canada est le pays où Aurélie Marié, 33 ans, aura passé […]