On n’a pas fait grand-chose pour ralentir les migrations du Sud vers le Nord au 9e Sommet des Amériques à Los Angeles du 6 au 10 juin. On y a remarqué l’absence du Mexique en réponse à l’exclusion imposée du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba par les États-Unis.
Notre premier ministre Justin Trudeau y a déclaré que «les pays des Amériques partagent tous un certain nombre de problèmes urgents, tels que les pressions migratoires, le changement climatique et le rétablissement complet de la pandémie de covid-19».
26,9 millions $ pour ralentir le flux migratoire
Lors du Sommet, plusieurs dirigeants des Amériques, dont le Canada et les États-Unis, ont pris un «engagement historique», selon Joe Biden, pour atténuer la pression de la migration du Sud vers le Nord.
«La pression croissante de l’immigration irrégulière est imputable aux retombées économiques de la pandémie de covid-19, aggravées par la guerre en Ukraine, et les troubles provoqués par les autocraties dans la région», a clamé le président américain.
Cet engagement – constituant la principale réalisation du Sommet – prévoit que le Canada dépense 26,9 millions $ cette année pour ralentir le flux de migrants en provenance d’Amérique latine et des Caraïbes.