Une «soif insatiable de vivre et de s’affirmer a donné naissance à une nation, une idée, une patrie qui vit non pas sur un territoire donné, mais dans le cœur de ses habitants et habitantes».
C’est ainsi que la présidente de la FCFA, Liane Roy, décrit l’Acadie: cette patrie des descendants des colons français de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, dont c’est la Fête nationale ce 15 août.
Les Acadiens tiennent à conserver leur identité propre dans la francophonie canadienne: c’est le A de FCFA: la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada.
La différence entre «canadien» et «acadien» (et «cajun» dans le cas des francophones de la Louisiane, descendants d’Acadiens) est une subtilité qu’il faut souvent expliquer aux immigrants et aux touristes.
«Il y un peu plus de quatre siècles [en 1605], d’intrépides Français et Françaises ont fondé l’établissement de Port-Royal», raconte la présidente (acadienne) de la FCFA. «De cet établissement [au Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse] est né bien plus qu’un nom: l’adversité, la lutte, la résilience.»