
Le corps pour instrument
Chanteurs inuits, danseurs de Haka, beatboxers, chanteuse a capella, danseuse torontoise pratiquant la danse de l’épée, danseurs de flamenco, danseurs de claquettes d’Ottawa… Ce qui unit ces artistes du Body Percussion Festival (à Harbourfront du 1 au 3 décembre), c’est leur instrument: leurs corps. «Le corps est fascinant», confie à L’Express Viv Moore, la créatrice et directrice artistique du festival. «On bouge tout le temps; moi-même, je bouge sans cesse depuis l’âge de 4 ans quand j’ai commencé le Ballet. Le corps n’est pas juste la peau, le mouvement, c’est aussi la voix, la tête, les pieds, tout est indissociable.» Pas d’instruments tels […]

Jeunesse: la créativité contre le chaos de la réalité
Les Zinspirés, une production originale du Théâtre français de Toronto qui, chaque année depuis six ans, met en scène des textes de jeunes auteurs adolescents ontariens, revient du 1er au 9 décembre au théâtre de la rue Berkeley, avec pour titre Six degrés de séparation. Chanda Gibson a mis en scène cinq textes choisis parmi près de 100 participations. Les thèmes explorés cette année sont ceux de l’émancipation et de la survie dans un environnement parfois hostile pour les jeunes. «Parmi les cinq textes mis en scène cette année, on compte trois comédies (Monet Monet, de Catalina Lu, Une soirée avec […]

Au 8 rue Baden, vous êtes invités
House Guests, la nouvelle création de Corpus, a lieu tous les soirs du mardi au dimanche, jusqu’au 17 décembre, au 8 rue Baden, dans la maison de David Danzon, le créateur de la compagnie. Avec une vingtaine d’autres spectateurs, vous êtes invités dans cette grande maison (du sous-sol à la mezzanine en passant par le rez-de-chaussée, le premier étage et même la terrasse), par son propriétaire lui même. Remodelée en «musée de performances contemporaines», dont la danse, le Théâtre de l’Absurde et des structures performatives, le 8 rue Baden vous accueille pour une soirée en toute intimité. Vodka ou thé au […]

Les Indisciplinés, libres dans l’absurde avec leur nouvelle metteure en scène
Frontières libres, la nouvelle pièce des Indisciplinés qui se jouera les 1, 2, 3, 9 et 10 décembre à l’auditorium de l’école Toronto Ouest, est mise en pièce par la jeune et pétillante Élodie Dorsel. Jeune actrice, auteure et metteure en scène basée à Toronto, Élodie met pour la première fois en scène une pièce qu’elle n’a pas écrite, puisque Frontières libres est adaptée d’un texte de Marie-Thé Morin. Une première pour la jeune femme, donc, mais aussi une «première mondiale», indique-t-elle en entrevue à L’Express. «C’est un texte récent qui n’a encore jamais été adapté; ça m’a permis d’être […]

Notre société dysfonctionnelle: mieux vaut en rire
L’objectivation du corps des femmes, les frustrations d’appeler sa famille via Skype, le débat «Vélos vs Voitures» à Toronto ou encore notre fascination pour les vidéos d’animaux sur YouTube: c’est angoissant, mais pas de panique! Du moins pas aujourd’hui, car on en rit sur la scène de la nouvelle revue de Second City, Party Today (Panic Tomorrow), avec ses six comédiens Nadine Djoury, Brandon Hackett, Devon Hyland, Colin Munch, Ann Pornel et Allana Reoch. De l’absolument absurde à l’incroyablement grave «Ce que j’aime d’un spectacle de sketchs, c’est qu’on peut parler de sujets variant de l’absolument absurde à l’incroyablement grave», […]

Quand des Canadiens-Français se souviennent de leur américanité
Les Canadiens sont fascinés, et parfois effrayés, par nos voisins, partenaires et alliés américains. Certains, y compris des Canadiens-Français, angoissent à l’idée que nous sommes nous aussi un peu/beaucoup américains dans l’âme, la culture et le mode de vie. Pas Claude Guilmain. Même si sa pièce AmericanDream.ca entremêle l’histoire d’une famille canadienne-française à l’Histoire avec un grand H du dernier demi-siècle américain, «c’est juste notre réalité», explique-t-il en entrevue à L’Express. Il n’en fait pas une maladie et il ne cherche pas à psychanalyser nos pulsions ou nos illusions d’américanité: «Nous ne sommes pas des victimes.» C’est la première fois […]

Actrice, chanteuse, éducatrice… fourchette
Le Young People’s Theatre (YPT), au 165 rue Front Est, présente une production originale de la comédie musicale La Belle et la Bête, jusqu’au 31 décembre. Le spectacle en anglais, Beauty and the Beast, reprend l’adaptation de Disney du conte dont la première version daterait du 2e siècle et a été reprise plus tard en France au 18e siècle. Adaptées plus de dix fois au cinéma, La Belle et la Bête a fait parler d’elle cette année avec le film de Bill Condon qui donnait à son héroïne, Belle, les traits de l’actrice Emma Watson. Au YPT, c’est Celine Tsai […]

C’est le mois de Claude Guilmain!
On saura la semaine prochaine, le 8 novembre, si le dramaturge franco-torontois Claude Guilmain remporte le prestigieux prix Marcel-Dubé de l’Académie des lettres du Québec, pour sa création AmericanDream.ca. Il est en lice aux côtés de Sébastien David, pour Dimanche napalm, et du duo Jean-François Guilbault-Andréanne Joubert, pour Noyade(s). Son drame de l’américanité, publié aux Éditions L’Interligne, est également finaliste du prix Christine-Dumitriu-van-Saanen qui sera décerné à l’ouverture du Salon du livre de Toronto le 29 novembre. Paul-François Sylvestre, pour Ma jumelle m’a quitté dans la dignité, et Gabriel Osson, pour Hubert, le rstavèk, sont aussi en nomination. Et bien […]

Une Franco-Torontoise championne de danse irlandaise
Camille Slaght, une étudiante de 22 ans en littérature française et en sciences politiques au Collège Glendon de l’Université York, vient de remporter le premier prix aux championnats d’Écosse de danse irlandaise – le plus prestigieux depuis qu’elle participe à de telles compétitions. La vie de Camille est loin de ressembler à celle d’une étudiante ordinaire: beaucoup de ses devoirs sont rédigés dans des hôtels, des trains ou en voiture, accusant le contrecoup des décalages horaires. Le 11 novembre, elle partira à l’assaut du championnat de l’Est du Canada, à l’hôtel Sheraton de Toronto, dans le but d’y remporter le premier […]

Franc’Open Mic n’est plus à «l’é-trois»
Une grande salle, une scène «où l’on ne se sent pas à l’é-trois»… Autour du thème «3», plus d’une dizaine d’artistes se sont réunis au Rivoli, ce mercredi 18 octobre, pour célébrer le troisième anniversaire des soirées mensuelles à micros ouverts Franc’Open Mic. Les fondateurs Cyril Mignotet, qui «se transforme en Kyris sous les projecteurs», et son partenaire Florian François ont célébré avec émotion cette nouvelle étape. Chaque artiste avait le droit à 10 minutes derrière le micro. Dans une ambiance joviale et détendue, se sont succédés sur scène musiciens et chanteurs, auteurs et lecteurs, humoristes, poètes… Les expressions comprenant le […]

Un «happening» sur l’enracinement de la francophonie à Toronto
Sur trois jours seulement (26, 27 et 28 octobre), le happening des 50 ans du Théâtre français de Toronto (TfT), Ici, les arbres s’enracinent dans l’eau, nous présentera des interprétations de textes francophones, lus, récités, joués et chantés, ayant pour point commun la ville de Toronto. L’Express a rencontré Maxime Robin et Marie-Claire Marcotte, qui ont «orchestré» ce spectacle. Des textes mis en scène Maxime Robin, d’origine québécoise, vit à Toronto depuis deux ans, où il est venu s’installer pour sa carrière dans les productions télévisées et de cinéma, et pour «changer d’air». Pourtant, il ne délaisse pas son «premier […]

L’humoriste préféré des Français revient en anglais
Oh My Gad, c’est le nouveau spectacle en anglais d’un des humoristes préférés des Français, Gad Elmaleh, qui passera par le Théâtre Queen Elizabeth de Toronto le 11 novembre prochain. L’Express a pu interviewer l’humoriste, qui vit aujourd’hui aux États-Unis. Suivant le principe du comique d’observation, Gad Elmaleh, dans son spectacle Oh My Gad, raconte son voyage en Amérique du Nord, son rêve américain et sa vie quotidienne aux États-Unis. Du Maroc au Québec Né à Casablanca dans une famille juive marocaine, Gad a 17 ans quand il quitte le Maroc pour Montréal, où il entame ses études supérieures. «Beaucoup de […]