Le ministère du Procureur général de l’Ontario m’indique que les représentants de la province examinent attentivement le texte de la loi C-78 (la loi fédérale modifiant la Loi sur le divorce) afin de déterminer quelles seront ses conséquences pour le système de justice familiale de l’Ontario et les changements qu’il faudra apporter en vue de son entrée en vigueur.
«Dans le cadre de cet examen, nous avons consulté un certain nombre de partenaires et d’intervenants du secteur de la justice au sujet des mesures que l’Ontario devrait mettre en place pour être en ligne avec certaines des récentes modifications. L’Ontario s’est engagé à soutenir les familles et à protéger les enfants vulnérables.»
Fin d’une discrimination systémique
En Ontario, le recouvrement international des aliments est présentement facilité par des ententes de réciprocité conclues par la province avec d’autres pays. La liste des autorités étrangères pratiquant la réciprocité avec l’Ontario est disponible sur le site du Bureau des obligations alimentaires du ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires.
Bien que le français soit une des deux langues officielles des tribunaux de notre province, les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie n’apparaissent pas sur cette liste.
L’Ontario n’a pas vu l’utilité de s’entendre avec des pays francophones tant qu’il n’y a pas eu constatation que l’absence d’entente de réciprocité avec des pays francophones pénalisaient les enfants des familles ontariennes dont un des parents résidait, par exemple, en France ou en Belgique.