Cinq Franco-Torontois finalistes des Prix littéraires Trillium
Cinq livres en français et six livres en anglais ont été retenus en sélection finale du Prix Trillium 2013, le prestigieux prix littéraire du gouvernement de l’Ontario. Trois ouvrages ont également été retenus en sélection finale du Prix du livre d’enfant Trillium (langue française), ainsi que trois ouvrages en sélection finale du Prix de poésie Trillium en langue anglaise. Les cinq finalistes francophones du Prix littéraire Trillium sont Claude Guilmain pour Comment on dit ça, «t’es mort», en anglais? (L’Interligne), Christel Larosière pour Le manuscrit (Gref), Marie-Josée Martin pour Un jour, ils entendront mes silences (David), Michèle Matteau pour Avant […]
Guide exquis pour faire visiter Toronto
Les guides de voyage Ulysse publient des livrets pour un court séjour à New York, Boston, Los Angeles, Las Vegas, Chicago et Montréal. On a récemment ajouté le livret Escale à Toronto. Il s’agit d’un guide bien pensé, facile à consulter, regorgeant de bonnes adresses et de bons itinéraires. La première partie dresse un palmarès des meilleurs repères, expériences uniques, icônes architecturales, grands événements et images, entre autres, de la Ville Reine. Expériences culturelles Parmi les dix meilleurs repères, on trouve Caribana, le Festival international du film de Toronto (TIFF), la Fierté gaie et le tramway. Au sujet de ce […]
À la frontière entre le réel et l’imaginaire
La relation père-fils est souvent pleine de contradictions, de tensions ou d’incompréhension. Claude Guilmain a vécu une relation hors de l’ordinaire qui l’a poussé à écrire Comment on dit ça, «t’es mort», en anglais? Son texte a d’abord été adapté pour la scène par Louise Naubert et joué en 2009. Trois ans plus tard, les Éditions L’Interligne publient non pas l’adaptation théâtrale, mais le récit poétique original. En septembre 2005, Claude Guilmain perd son père. Trois semaines plus tard, il voit mourir son grand frère. «Deux hommes davantage absents que présents», écrit Louise Naubert dans la Postface. Elle ajoute que […]
Wagner, l’aventurier de la musique
On peut ne pas aimer la musique de Wagner et lui préférer une musique plus classique. Mais on ne peut ignorer son existence et sa contribution musicale, surtout en cette année 2013 au cours de laquelle le monde musical tout entier commémore le 200e anniversaire de sa naissance. L’Année Wagner «Adulé par les uns, détesté par les autres : maître de l’opéra, Richard Wagner (1813-1883) ne laisse personne indifférent. À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, les salles et les orchestres du monde entier rendent hommage en 2013 à cet incomparable génie du drame lyrique.» C’est ainsi que l’ambassade d’Allemagne annonce […]
«L’ADN de l’Ontario, c’est la diversité»
Plusieurs journalistes et essayistes ontariens ou canadiens-anglais ont tenté d’expliquer le Québec à leur public, mais aucun Québécois avant Jean-Louis Roy n’avait écrit un livre sur l’Ontario avec le même objectif. L’ancien directeur du journal Le Devoir et de l’Organisation de la francophonie internationale, représentant du Québec en France et professeur au Collège Glendon de l’Université York, aujourd’hui patron du Centre de la francophonie des Amériques à Québec, a expliqué sa démarche aux membres du Club canadien de Toronto mardi dernier. «Nous avons tous une obligation de penser notre avenir autrement», croit-il, compte tenu des changements majeurs qui s’opèrent dans […]
Les mots de Pierre Léon résonnent, une fois de plus, à l’Alliance française
Lorsqu’on leur demande de dire ce qui les fascine dans l’écriture de l’écrivain Pierre Léon, Daniel Soha auteur et linguiste français et Marie-Noëlle Maillard traductrice française ne tarissent pas d’éloges celui qui donna son nom il y a près de dix ans à la Galerie de l’Alliance française. Pour le premier, «l’écriture de Pierre Léon est un parfait mélange entre deux extrêmes, une liberté d’esprit totale et une tradition littéraire.» Pour la seconde, «c’est le style enjoué, alerte avec un clin d’œil à chaque tournant de sentier» qui caractérise l’écriture de l’auteur. Il fallait en effet être présent à l’Alliance […]
Festival de la BD: la reconnaissance passe par Internet
La BD aujourd’hui, c’est beaucoup plus qu’Astérix, Tintin et les super héros. C’est un domaine artistique qui a évolué et s’est dispersé dans plusieurs directions, devenant une forme de littérature très vivante. Les bandes dessinées ont envahi le quartier Yonge/Bloor en fin de semaine dernière, grâce à un festival dans la grande bibliothèque de référence. Les adeptes pouvaient y rencontrer certains de leurs auteurs de bande dessinée préférés, venus des quatre coins du monde ou de Toronto. La majorité des auteurs présents venaient des maisons de publications indépendantes. Les auteurs indé’ ont créé leur propre style, distinct de celui des […]
Jean Paré: phrases assassines et réflexions savoureuses
Ancien rédacteur en chef du Magazine Maclean et fondateur de L’actualité (1976), Jean Paré est connu pour son style direct, pour ses analyses stimulantes et pour ses écrits qui sont toujours un antidote à la langue de bois. On retrouve ces mêmes qualités dans Le calepin d’Érasme, une série de brèves réflexions sur la littérature, la religion, l’histoire, l’économie, l’environnement, le bonheur ou les médias. Ce qui m’a d’abord frappé dans ces carnets, ce sont les nombreuses courtes réflexions que je qualifierais de «phrases assassines». Je vous en propose quelques-unes. D’abord une question existentielle suivie d’une réponse terre-à-terre: «L’humanité va-t-elle […]
Non à la dualité culturelle
La Société Charlevoix est un regroupement d’universitaires qui se consacrent à des travaux sur l’Ontario français. Elle publie les Cahiers Charlevoix, un collectif bisannuel exclusivement consacré à la diffusion des travaux de ses membres. Le neuvième volume des Cahiers Charlevoix regroupe trois études sur l’Ontario français. J’ai choisi de vous présenter celle qui traite de la première enquête jamais réalisée sur la vie culturelle des Franco-Ontariens. Cette étude de l’historien Michel Bock (Université d’Ottawa) s’intitule «Jeter les bases d’une “politique franco-ontarienne”»: le Comité franco-ontarien d’enquête culturelle à l’heure des grandes ruptures (1967-1970). C’est le gouvernement Robarts qui a créé ce […]
Le Prix Françoise-Lepage à Daniel Marchildon
Le Prix littéraire pour la jeunesse Françoise-Lepage des Éditions L’Interligne a été remis à Daniel Marchildon pour son roman Les guerriers de l’eau. La cérémonie a eu lieu le 23 avril dernier, à la bibliothèque de l’école secondaire catholique d’Embrun L’auteur de Penetanguishene remporte donc une bourse de 1000 $. Son roman nous emmène sur les traces de Victor Falaquet, enfant de quatorze ans, qui accompagne sa mère, Alma Laberge, médecin de Toronto, en mission à Houston, dans l’ancien État du Texas en l’an 2086. Des seigneurs de la guerre se disputent le territoire des États-Unis, devenus un ensemble anarchique […]
L’humain est-il devenu inhumain?
C’est la question que l’on peut se poser au vu du titre du dernier ouvrage de ce professeur de l’université Concordia, Ollivier Dyens, Enfanter l’inhumain. Le refus du vivant, Triptyque, Montréal, 2012, 179 p. Mais cet essai au titre provocateur ne dit peut-être pas ce qu’il veut dire et il faudrait sans doute le lire à l’envers. Un premier ouvrage Ce n’est pas la première fois que Dyens s’attaque à un tel sujet. En 2008, il avait déjà publié chez Flammarion un livre au titre assez proche, La condition inhumaine. L’éditeur résumait alors l’essentiel de l’ouvrage en ces termes: «Quelle […]
Annie-Claude Thériault remporte le Prix des lecteurs Radio-Canada
L’écrivaine ontarienne Annie-Claude Thériault a reçu le Prix des lecteurs Radio-Canada pour son roman Quelque chose comme une odeur de printemps, publié aux Éditions David, à titre de meilleure œuvre de fiction franco-canadienne. La lauréate a reçu une bourse de 5000$. Ce prix du public récompense des œuvres littéraires franco-canadiennes, écrites par des auteurs issus de milieux francophones minoritaires. «C’est très touchant d’abord d’avoir été choisie comme finaliste et c’est encore plus fabuleux de recevoir ce prix, d’avoir été choisie par de grands lecteurs», raconte Annie-Claude Thériault. «J’ai beaucoup travaillé pour la francophonie hors Québec quand j’étais à Ottawa donc […]