Didier Leclair au Collège français
Les élèves de 12e année du Collège français de Toronto ont eu la joie d’accueillir mercredi 28 novembre l’écrivain Didier Leclair, auteur de Toronto, je t’aime. Après une présentation de l’ouvrage par son auteur, les élèves ont pu échanger avec l’écrivain torontois et lui poser des questions. L’organisation de cette rencontre tient du plus grand des hasards. C’est au détour des allées du Salon du livre de Toronto en octobre dernier, qu’un des élèves du Collège français reconnaît Didier Leclair: «Ce jeune homme est venu me voir en me disant qu’il étudiait mon livre Toronto, je t’aime en cours de […]
De la lecture en français pour David Miller
Le maire de Toronto David Miller a reçu jeudi dernier le livre Toronto s’écrit: la Ville Reine dans notre littérature des mains de son auteur, Paul-François Sylvestre. Publié aux éditions du GREF, ce livre relate l’histoire de Toronto en l’enrichissant de ce qu’en ont écrit des auteurs franco-ontariens. On y retrouve ainsi des extraits des oeuvres de Fulgence Charpentier, Marguerite Andersen, Didier Leclair, Pierre Karch, Pierre Léon… C’est David Miller qui signe d’ailleurs la préface du livre: «Je félicite monsieur Sylvestre d’avoir réuni un aussi riche florilège de textes franco-ontariens qui documentent finement ma ville bien-aimée. Son choix de textes […]
La nouvelle sous toutes les coutures!
L’Alliance Française de Toronto accueillait jeudi 22 novembre pour la première fois ses Jeudis littéraires, rendez-vous mensuel réunissant amoureux de la littérature et écrivains, autour de lectures et de discussions. Cette semaine, le thème se portait sur la nouvelle classique et les évolutions du genre. Les trois auteures Marguerite Andersen, Christine Klein-Lataud et Aurélie Resch ont lu des extraits de leurs ouvrages respectifs et ont ouvert la discussion sur la définition de la nouvelle. Définie par la rapidité d’un développement pour certains, par l’importance de la chute finale pour d’autres… La nouvelle semble se parer de multiples identités, notamment dans […]
Le parcours mouvementé d’un ministre franco-ontarien
Conseiller municipal, député provincial et fédéral, ministre dans le gouvernement de Jean Chrétien, Don Boudria décrit son parcours professionnel et personnel dans Busboy: de la cuisine au Conseil des ministres. Cette autobiographie parue en anglais en 2005 a été traduite par Daniel Poliquin. Au début de l’année scolaire 1966-1967, à l’âge de 17 ans, Don Boudria abandonne ses études secondaires. Le 25 octobre 1966 il devient débarrasseur (busboy) à la cafétéria du Parlement canadien. Le maître d’hôtel lui dit qu’il y a de l’avancement dans ce métier. Véritable prophétie puisque Don Boudria grimpera les échelons sur la colline du Parlement, […]
Et pourquoi pas un brin de poésie?
S’il est une année tout indiquée pour cueillir quelques brins de poésie, c’est bien cette année 2007: déclarée officiellement Année René Char, du nom de ce grand poète français, elle célèbre le centenaire de sa naissance, mais elle commémore aussi le 150e anniversaire de la publication des Fleurs du mal, de Charles Baudelaire, et le 100e anniversaire du décès (6 septembre 1907) de Sully Prudhomme, qui a écrit un jour: «La poésie, c’est l’univers mis en musique par le cœur.» Certes, la poésie n’a pas toujours bonne presse, pour les uns elle remémore des souvenirs scolaires, pour d’autres elle relève […]
Jeudis littéraires à Toronto
Jeudi 22 novembre prochain, l’Alliance française de la rue Spadina accueillera le premier jeudi littéraire d’une série éponyme qui comptera six rendez-vous. Des praticiens et théoriciens de la littérature torontoise se réuniront afin de débattre de leur oeuvre et de celles de leurs pairs. Le public aura également l’occasion d’interpeller les écrivains présents sur les sujets de leur choix. Pour cette première réunion, le thème développé sera Nouvelles classiques et nouvelles nouvelles. La table ronde sera constituée de Marguerite Andersen, Christine Klein et Aurélie Resch. À noter que cette série de jeudis littéraires, initiée par notre chroniqueur Pierre Léon, s’étendra […]
Dernier volet de la trilogie gaie de Denis-Martin Chabot
Après Pénitence et Manigances, Denis-Martin Chabot livre Innocence, le dernier volet de sa trilogie mettant en scène des supers mecs québécois, dont certains se croisent dans le Village gai de Montréal. Comme le récit oscille entre 1985 et 2003, entre New York, l’Estrie, Montréal, Halifax et l’Afghanistan, le lecteur est constamment ballotté d’un drame à l’autre, des événements du World Trade Center à la guerre en Afghanistan, en passant par le tabassage des tapettes et les ravages du sida. Le roman met en scène toute une kyrielle d’homme gais: Bertrand, Patrick, Mathieu, Alexandre, Imonfri, George, Peter, etc. Ce sont tous […]
Le Salon du livre à l’heure du bilan
Alors que le Salon du livre de Toronto a fermé ses portes depuis plus de 10 jours, l’heure est au bilan pour les organisateurs. La satisfaction d’une édition riche en découvertes n’a pas fait oublier le travail à accomplir dans les prochaines années. L’édition 2006 du Salon avait laissé auprès de tous un sentiment d’inachevé. Cette nouvelle édition aura au moins eu comme incontestable mérite de marquer son renouveau. Le bilan dressé par les organisateurs fait état de la visite de près de 5 000 amoureux de la lecture pendant trois jours. Les allées du manège militaire Moss Park ont […]
Amoureux d’aimer dans un Québec en mutation
Le Québec des années 1960 est en pleine effervescence. C’est le début de la Révolution tranquille. «Un monde vient de s’éteindre, de quoi sera fait le suivant?» Telle est la question à laquelle l’écrivain Bruno Roy tente de répondre dans son tout dernier roman intitulé N’oublie pas l’été. Pour partager ses réflexions, le romancier a eu l’heureuse idée de littéralement camper ses personnages dans un camp d’été dirigé par les Frères de Saint-Raphaël au milieu des années 1960. Le directeur du camp Saint-Antonin est perçu comme «un vieux meuble». Ce Frère archiviste photographie les campeurs en action avec peu de […]
L’esclavage à l’écrit
Samedi dernier avait lieu, au Studio Trane sur la rue Bathurst, le lancement à Toronto de l’œuvre nominée pour le prix littéraire du gouverneur général La pendaison d’Angélique du professeur de l’Université de Toronto Afua Cooper ainsi que l’analyse du livre du professeur de l’université de Laval Daniel Gay Les noirs du Québec 1629-1900. Cela avait lieu dans le cadre d’une série d’activités en Ontario soulignant le bicentenaire de la Loi portant sur l’abolition de l’esclavage dans l’empire britannique. Le but de ces deux œuvres est de rappeler l’histoire méconnue et souvent oubliée du peuple noir en Nouvelle-France. Si on […]
L’exorcisme en pleine croissance
Si le catholicisme est une religion qui possède des valeurs universelles partagées par plus d’un milliard de fidèles, c’est aussi une institution constituée au long de plusieurs siècles, au contact de nombreux pays, rassemblant divers courants qui proposent différentes solutions pour enrayer le mal. L’une de ces solutions est l’exorcisme, une pratique officiellement reconnue par le Vatican. Dans un ouvrage intitulé Les Exorcistes du Vatican: chasseurs de diable au XXIe siècle, la correspondante du Los Angeles Times à Rome, Tracy Wilkinson, lève le voile sur cette pratique extrêmement répandue en Italie. Elle a interrogé des exorcistes et des personnes exorcisées, […]
Toronto s’écrit: le double plaisir d’un beau livre
L’ambiguïté du titre du dernier livre de Paul-François Sylvestre, Toronto s’écrit, nous dirige sur deux pistes aussi intrigantes l’une que l’autre. Est-ce qu’«On écrit Toronto» comme «On écrit l’histoire» ou «Toronto écrit sa propre biographie»? Sans doute les deux. En tout cas, pour répondre à ces questions, Paul-François Sylvestre, chroniqueur bien connu des lecteurs de L’Express, a recueilli des extraits de textes littéraires d’une soixantaine d’écrivains qui ont donné leurs impressions sur la Ville Reine. La liste en est impressionnante: journalistes, artistes, politiciens, enseignants et beaucoup d’autres. Leur largesse d’esprit nous ouvre bien des portes jusque là plus ou moins […]