Naissance de Rosemarie Landry et de Nancy Vickers
C’est la première fois, cette semaine, que la chronique «Les Hiers» présente l’anniversaire de naissance de deux Franco-Ontariennes nées le même jour et la même année, soit le 25 avril 1946. L’une est cantatrice, l’autre est écrivaine. Originaire de Timmins, Rosemarie Landry grandit au Nouveau-Brunswick, étudie au Québec et parfait son art à travers plusieurs séjours en Europe. Sa carrière de soprano connaît un développement rapide lorsqu’elle se joint à différents ensembles canadiens, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble vocal Tudor de Montréal et le Calgary Festival Chorus. De nombreuses tournées permettent à Rosemarie Landry de jouir d’une renommée nationale […]
Premier organisme à recevoir une charte ontarienne en français
Fondée en novembre 1980, la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie (SFOHG) est le premier organisme sans but lucratif à recevoir une charte ontarienne en français le 21 avril 1981. La SFOHG met en valeur l’histoire, le patrimoine et l’identité des francophones établis depuis plus de trois siècles sur le territoire qui constitue l’Ontario actuel. Les membres fondateurs sont Louise Décarie-Marier, Paul-R. Marier, Patrick Savoie, Jean-Marc Poliquin, Gilles Lamoureux-Gadoury, Aurèle Hotte, Jean-Louis Sauvé et Marthe Gagnon-McDonald. La plupart de ces personnes sont devenues par la suite membres du tout premier conseil d’administration de la Société en 1981. Depuis janvier 1982, […]
Naissance de Roger Duhamel
Dans l’esprit de plusieurs intellectuels canadiens-français, le nom de Roger Duhamel évoque une carrière de grand commis de l’État et d’homme de lettres québécois. Plusieurs ignorent que cet homme est né à Hamilton et qu’il est donc d’origine franco-ontarienne. C’est le 16 avril 1916 que Roger Duhamel voit le jour à Hamilton. Détenteur d’un baccalauréat ès arts et d’une licence en droit de l’Université de Montréal, il devient secrétaire du maire de Montréal, Camilien Houde, puis se lance en journalisme. Tour à tour rédacteur au journal Le Canada et au Devoir (1942-1944), directeur du Montréal-Matin (1947-1953) et de L’Action universitaire […]
Création d’un groupe de travail pour une politique culturelle
Au fil des ans, le milieu des arts franco-ontariens a fait l’objet de trois études et de trois rapports. Le premier groupe à se pencher sur la question a été le Comité franco-ontarien d’enquête culturelle, présidé par Roger Saint-Denis; il a remis son rapport en janvier 1969. Le deuxième groupe a été présidé par Pierre Savard et il a remis son rapport le 30 septembre 1977. Le troisième a été le Groupe de travail pour une politique culturelle des francophones de l’Ontario, créé il y a exactement 15 ans passés. Le 12 avril 1991, le ministre de la Culture et […]
Langue(s) d’enseignement en Ontario
Les pages d’histoire de l’Ontario regorgent de moments charniers en ce qui a trait à la langue d’enseignement. Ainsi, le 24 avril 1857, le surintendant de l’Instruction dans le Haut-Canada, Egerton Ryerson, écrit que «le français étant la langue officielle du pays au même titre que l’anglais, les commissaires peuvent légalement autoriser l’enseignement des deux langues dans leur école si les parents veulent que leurs enfants apprennent les deux langues». Une première reconnaissance du statut légal du français en Ontario remonte donc bientôt à 150 ans. Peu après cette reconnaissance, l’Ontario ouvre la porte à une autre langue. Le 15 […]
Naissance de l’écrivaine Mireille Messier
Auteure de romans jeunesse, artiste de voix hors-champ, rédactrice et réalisatrice pigiste, Mireille Messier a plusieurs cordes à son arc. Née à Montréal le 19 mars 1971, elle arrive en Ontario dès 1976, à Ottawa. Après des études en théâtre et en radiodiffusion, elle devient directrice de la programmation française à CHUO (Université d’Ottawa) et animatrice à CHOD (Cornwall). On la retrouve aussi comme recherchiste et assistante réalisatrice à l’émission Panorama de TFO, co-animatrice de Méga TFO et réalisatrice pigiste pour Radio-Canada, TVO et CBC. Mireille publie et illustre son premier livre en 1999. Il s’agit de contes pour les […]
Naissance de Pierre Léon
Il a inventé le grépotame en greffant une grenouille et un hippopotame, ce qui lui a donné inversement l’hipponouille. Il a joué avec son nom pour créer celui de Léon Des Roches, personnage d’un roman historico-humoristique. Il a déridé les lecteurs et lectrices de L’Express grâce à son «humour en coin». Il signe la plus courte chronique du journal (ci-dessus). Vous avez deviné qu’il s’appelle Pierre Léon. Plus précisément Pierre Roger Alexandre Léon, né à Ligré (Touraine, France) le 12 mars 1926. Il vit au Canada depuis plusieurs décennies et occupe une place de choix dans la francophonie torontoise. Sa […]
La Crise d’octobre
Avant octobre 1970, le Canada n’avait jamais connu de kidnappings et de crise politico-militaire. Le 5 octobre 1970, le Front de libération du Québec (FLQ) enlève James Cross, délégué commercial britannique à Montréal. Le 10 octobre, Pierre Laporte, mi-nistre du Travail et de l’Immigration du Québec, est lui aussi enlevé par le FLQ. Les kidnappeurs exigent la libération d’un certain nombre de membres condamnés ou détenus du FLQ, ainsi que la diffusion du manifeste du FLQ. La Crise d’octobre est déclenchée. Le 10 octobre, le ministre de la Justice du Québec offre aux kidnappeurs un sauf-conduit vers l’étranger en échange […]
Naissance de Louis J. Robichaud
Dans sa biographie de Louis J. Robichaud, premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1960 à 1970, le journaliste Michel Cormier a clairement illustré que cet homme politique ne se considérait pas comme «le porte-flambeau d’une vengeance acadienne». Le premier ministre était acadien, mais le pouvoir ne l’était pas. Louis Joseph Robichaud est né le 21 octobre 1925 à Saint-Antoine (N.-B.). Ses parents l’envoient au Collège Sacré-Cœur, à Bathurst, dans l’espoir qu’il deviendra prêtre. Le jeune Louis s’intéresse plus à l’économie et à la politique. Il devient avocat et songe à se faire élire député provincial, ne cachant pas son ambition de devenir premier ministre […]
Un évêque pyromane?
Lorsque le gouvernement conservateur de James Pliny Whitney impose le Règlement 17, le 25 juin 1912, les Franco-Ontariens montent aux barricades. La résistance à l’infâme réglementation s’étend sur plusieurs années, d’abord sous le règne conservateur (1912-1919), puis sous le règne des Fermiers unis d’Ernest Drury (1919-1923) et de nouveau sous le règne conservateur de George Ferguson (1923-1930). Les Franco-Ontariens n’ignoreraient pas que des pressions avaient été exercées sur l’administration Whitney pour qu’elle limite l’usage du français dans les écoles de la province. Ils savaient que l’évêque de London, Mgr Michael Francis Fallon, O.M.I., s’opposait farouchement à tout système bilingue d’éducation. […]
Naissance de Béatrice Desloges
Les noms de Béatrice Desloges et de sa sœur Diane sont intimement liés à la crise du Règlement 17, qui sévit en Ontario de 1912 à 1927. Ce règlement du ministère de l’Éducation limite l’enseignement en français aux premières années du cours primaire et réduit l’enseignement du français à une heure par jour. L’historien Robert Choquette a décrit le Règlement 17 comme une guillotine linguistique. La résistance des Franco-Ontariens sera épique et les sœurs Desloges y joueront une rôle clé. Née à Ottawa le 1er novembre 1895, Béatrice Desloges est embauchée en septembre 1915 pour enseigner à l’école Guigues d’Ottawa. […]
Naissance de la juge Louise Charron
Si plusieurs juges francophones ont siégé à la Cour suprême de l’Ontario et quelques-uns à la Cour d’appel, il n’y qu’un juge francophone originaire de l’Ontario qui a accédé au plus haut tribunal pays. Il s’agit de Louise Charron qui a été nommée juge à la Cour suprême du Canada le 30 août 2004. Née à Sturgeon Falls (Ontario) le 2 mars 1951, Louise Charron fait ses études à l’Université Carleton (B.A., 1972), à l’Université d’Ottawa (LL.B., 1975) et au Barreau du Haut-Canada (LL.D. avec honneur, 2004). Admise au barreau de l’Ontario en 1977, elle devient membre du cabinet Lalonde et Chartrand, […]