Création de l’AJEFO
En Ontario, toutes les lois sont traduites de l’anglais au français depuis 1970. La version française n’a cependant pas toujours constitué le texte officiel. Au début, elle demeurait une simple traduction. Ce n’est que depuis le 1er janvier 1991 que le texte français est réputé avoir une valeur égale à l’anglais. L’Association des juristes d’expression française de l’Ontario n’est pas étrangère, loin de là, à cette évolution vers une reconnaissance juridique du français en Ontario. C’est à Ottawa que l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO) voit le jour le 14 novembre 1980. Son premier président est Me Robert […]
Naissance de l’écrivain Jean Éthier-Blais
Décédé depuis bientôt dix ans, Jean Éthier-Blais est déjà considéré comme un des plus remarquables écrivains de l’Ontario français. Le Québec l’a toujours considéré comme un des siens. La Belle Province lui a d’ailleurs accordé plusieurs honneurs, dont le Prix Duvernay, le prestigieux Prix Athanase-David et le Prix France-Québec. Jean Éthier-Blais était membre de l’Académie des Lettres du Québec, de l’Ordre des francophones d’Amérique et officier de l’Ordre national du Québec. L’Université Laurentienne lui avait décerné un doctorat honoris causa. Né le 15 novembre 1925 à Sturgeon Falls, Jean-Guy Blais est lauréat du premier Concours provincial de français (1938) et […]
Fondation de la FCFA
Les Acadiens se dotent d’un organisme de revendication dès 1881, suivis des Franco-Ontariens en 1910. Chacune des autres communautés francophones en milieu minoritaire créera, au fil des ans, une société ou une association pouvant agir comme porte-parole, que ce soit pour défendre les droits des Franco-Manitobains, des Fransaskois, des Franco-Albertains, des Franco-Colombiens, etc. Des tentatives de regroupement pan-canadien se déploient dès la fin des années 1960, mais ce n’est qu’en 1975 que les «Francophones hors Québec» réussissent à jeter les bases d’une Fédération a mari usque ad mare. Connu d’abord sous le nom de Fédération des francophones hors Québec, cet […]
Coupures majeures à la Société Radio-Canada
Le 5 décembre 1990 demeure une triste date dans l’histoire de la télévision de langue française en Ontario. C’est ce jour-là que le président-directeur-général de la Société Radio-Canada annonce une série de compressions budgétaires de 108 millions de dollars comportant la perte de 1 100 emplois dans les réseaux français et anglais. Les stations CBLFT-Toronto et CBEFT-Windsor sont appelées à fermer leurs portes, à toute fin utile. Remontons dans le temps, au tout début de la télévision canadienne. C’est en 1952 que la Société Radio-Canada met sur pied deux télévisions publiques: l’une en langue française à Montréal, l’autre en langue […]
Fondation du journal La Feuille d’érable
Un des journaux franco-ontariens les plus dynamiques des années 1930 et 1940 est probablement La Feuille d’érable, publié à Tecumseh de 1931 à 1958 et affichant comme sous-titre «La voix française du pays des Grands-Lacs». Cet hebdo est l’œuvre d’un pilier de la francophonie sud-ouest ontarienne, le médecin et sénateur Gustave Lacasse. Organe des Canadiens-français de la péninsule des Grands-Lacs, l’hebdomadaire La Feuille d’érable voit le jour le 29 janvier 1931. Le journal est souvent écrit de la première à la dernière page par Gustave Lacasse qui utilise pas moins de 12 pseudonymes: Civis et Perspicax (pour les questions politiques), […]
Naissance de l’écrivaine Jocelyne Villeneuve
Le nom de Jocelyne Villeneuve occupe une place particulière dans la littérature franco-ontarienne puisqu’elle demeure une des premières écrivaines contemporaines à s’intéresser à la littérature jeunesse. À une époque où on ne parle que de la nouvelle vague de poésie et de théâtre en milieu franco-ontarien, Jocelyne Villeneuve aborde un autre genre. Des circonstances dramatiques l’amèneront à consacrer trente ans de sa vie à l’écriture. Née à Val d’Or (Québec) le 9 février 1941, Jocelyne Villeneuve vit à Sudbury à partir de 1953. C’est là qu’elle poursuit ses études et qu’elle obtient un baccalauréat de l’Université Laurentienne en 1962. Deux […]
Le Fort Rouillé
Sous le régime français, le site actuellement formé par la ville de Toronto a vu naître trois forts. Le premier fut un poste ou magasin royal érigé en 1720 sur le promontoire qui surplombait l’actuelle rivière Humber. Le second fut érigé par le chevalier de Portneuf en 1750 à l’embouchure de la rivière Humber. Le troisième est le Fort Rouillé, souvent appelé Fort Toronto, qui célèbre cette année son 255e anniversaire. C’est durant l’hiver 1750-1751 qu’a lieu la construction du troisième fort français. Nommé Fort Rouillé en l’honneur du ministre de la Marine et des Colonies, Antoine-Louis Rouillé, cette construction […]
Naissance de Benjamin Franklin
«Time is money! / Le temps, c’est de l’argent!» Voilà une expression que l’on entend souvent. Mais d’où vient-elle? On la doit à Benjamin Franklin (1706-1790), un des pères fondateurs des États-Unis. Ses mots exacts étaient: «Remember that time is money.» Il a laissé un grand nombre d’aphorismes souvent pleins d’humour. En voici deux librement traduits: «On ne saurait rien tenir pour certain dans ce bas-monde, hormis la mort et les impôts!» et «Ayez les yeux bien ouverts avant le mariage, et à demi-fermés ensuite.» Nul n’incarne mieux que Franklin, l’idéal humain des États-Unis, fondé sur le travail, la réussite […]
Naissance du patriote Philippe Landry
Lorsqu’on examine le parcours de Philippe Landry, on se demande comment cet homme a pu devenir un des plus grands patriotes que l’Ontario français ait connus. Rien ne désignait ce Québécois à jouer un rôle de premier plan sur la scène franco-ontarienne. Pourtant, il a posé un geste retentissant et a rempli avec brio les fonctions de chef de file dans la période la plus sombre de la lutte contre le Règlement 17. Né à Québec le 15 janvier 1846, élu tour à tour député conservateur de Montmagny à l’Assemblée nationale (1875-1876) et à la Chambre des communes (1878-1887), puis […]
Mort de Samuel de Champlain
C’est le 25 décembre 1635, dans la ville de Québec qu’il avait fondée en 1608, que Samuel de Champlain meurt. Surnommé «père de la Nouvelle-France», cet explorateur serait né entre 1567 et 1570 à Brouage, petite ville sur la côte ouest de la France. C’est en 1604 qu’il s’établit en Amérique du Nord, d’abord en Acadie, puis à l’intérieur des terres en naviguant sur le fleuve Saint-Laurent. En 1612 il se rend jusqu’à l’emplacement actuel d’Ottawa. Ses explorations sont racontées dans des carnets et récits de voyages. Ces renseignements sur Samuel de Champlain sont tirés de L’Ontario français au jour […]
Mort d’un évêque diabolique
Titre exagéré? Pas aux yeux des Franco-Ontariens lorsqu’on parle de celui qui occupa le siège épiscopal de London, de 1910 à 1931. Il s’agit de Mgr Michael Francis Fallon, un oblat irlandais né à Kingston en 1867. Ordonné prête en 1894, Fallon est nommé professeur de littérature anglaise à l’Université d’Ottawa. Il se brouille avec les francophones, crée la pagaille et sème la zizanie, au point où on l’expédie à Buffalo. Là, il devient citoyen américain et lorsque l’évêque de London, Mgr F.P. McEvay, est nommé archevêque à Toronto en 1908, Rome le choisit pour lui succéder. Ce choix étonne […]

Le gros show CANO en concert
Le 19 décembre 1975 marque un moment clé, un point de départ fulgurant pour le groupe CANO-Musique. Ce jour-là, dans le bistro La Slague à Sudbury, le groupe présente Le gros show CANO en concert. Par la suite, CANO-Musique enregistrera une série d’albums à grand succès: Tous dans le même bateau (1976), Au nord de notre vie (1977), Éclipse (1978), Rendez-vous (1979), Spirit of the North (1980), Visible (1985) et The Best of CANO (2003). Il ne faut pas confondre CANO-Musique avec la Coopérative des artistes du Nouvel-Ontario (CANO) qui regroupe à la fois des artistes de la chanson et […]