
Au jardin des mots, on fait de belles salades
Enfin! C’est l’été, notre rendez-vous avec le beau temps, la belle saison dont bien des gens rêvent toute l’année, surtout les enfants. Synonyme de détente, d’activités à l’extérieur et parfois de camps d’été, l’été est pimenté de grillades savoureuses et de belles salades fraîches dont les ingrédients peuvent varier au gré de celui ou celle qui les prépare ou qui les déguste. C’est justement pour cette raison que, ce mois-ci, je vous propose quatre «recettes» de salade. Mais, à la différence d’une salade verte qu’on pourrait manger, celles-ci sont faites de mots. Il faut dire qu’en français, les fruits et […]

Quatre lauréates du Prix d’Excellence DELF de l’AFT
C’est dans son théâtre Spadina que l’Alliance française de Toronto (AFT) a honoré les lauréates de son Prix d’Excellence DELF 2025 le 14 juin, en présence d’invités de marque tels que Edith Dumont, lieutenante-gouverneure de l’Ontario, et Bertrand Pous, consul général de France à Toronto. Remis annuellement aux quatre meilleurs candidats ayant passé le Diplôme d’études en langue française et le Diplôme approfondi de langue française, le Prix d’Excellence DELF contribue ainsi au bilinguisme canadien en général et à celui de la province en particulier. «Cette cérémonie célèbre le parcours édifiant d’étudiantes et d’étudiants qui ont brillamment réussi l’épreuve du […]

Emprunts syntaxiques malheureux: «C’est plus 20 degrés; prenons une marche!»
C’est plus 20 degrés? Prenons une marche? Nous voici en présence de deux emprunts syntaxiques pas très heureux, mais qu’on pourrait entendre au cours d’une conversation. Vous vous demandez peut-être ce que c’est qu’un emprunt syntaxique? C’est la transposition, dans la langue qui emprunte, d’éléments d’une structure syntaxique étrangère. En d’autres termes, c’est la reproduction d’une structure propre à l’anglais, ou à une autre langue, mais avec des mots français. En général, le français critique ce genre d’emprunt, et pour cause! Qu’il s’agisse d’un emprunt des mots ou d’un calque de la syntaxe, c’est-à-dire de la structure de la phrase, […]

Un vote vaut mille mots
Avec toutes les élections qui ont eu lieu récemment et celles qui se dérouleront sous peu, quoi de mieux que de revisiter le vocabulaire de ce droit démocratique? L’Office québécois de la langue française a mis au point des lexiques impressionnants dans de nombreux domaines, y compris celui des élections. Pour tester vos connaissances en la matière, voici un petit passage sur les élections. Il y a 20 termes du lexique de l’OQLF, mais 10 sont des mots qu’il vaut mieux éviter. Essayez d’identifier ces derniers et pensez à des termes qui pourraient les remplacer favorablement. Les réponses suivent. Si […]

Le Portail linguistique du Canada: le site à consulter pour mieux rédiger
Vous souhaitez améliorer votre connaissance du français et de l’anglais ou approfondir des points de langue? Au Bureau de la traduction (Services publics et Approvisionnement), le Portail linguistique du Canada offre des outils d’aide à la rédaction. Ces ressources gratuites s’adressent autant aux membres du grand public qui souhaitent améliorer leur connaissance de la langue qu’aux personnes qui travaillent dans les domaines de la traduction, de la révision, de la terminologie ou de l’enseignement. Des ressources fiables et de qualité Le site Web du Portail linguistique du Canada comprend deux principaux outils de recherche: Le Navigateur linguistique est un moteur […]

L’antidote pour tous vos mots!
Vous êtes-vous jamais autopeluredebananisé? Auriez-vous un voisin gonflable? Trouvez-vous quelque chose plutôt boboche? Ce sont bel et bien des mots et des expressions entrés en toute légitimité dans le dictionnaire Antidote. Si vous avez jamais souhaité trouver une seule ressource capable de remplacer tous vos dictionnaires et autres ouvrages de référence, Antidote pourrait être cette mine d’or dont vous rêvez depuis si longtemps. Logiciel Antidote, qui a vu le jour en 1996 avec un répertoire de 100 000 mots, n’est pas juste un dictionnaire. En fait, il s’agit, ni plus ni moins, du plus grand logiciel d’aide à la rédaction […]

Pas besoin d’y perdre son latin!
Connaissez-vous un ou une francophone qui aime ponctuer ses phrases de mots en anglais? Voici une alternative tout aussi cool: le latin! Introduire de temps à autre un terme en anglais dans son discours, souvent pour y ajouter une petite nuance ou pour impressionner les autres, ce n’est pas un péché capital. Après tout, les anglophones font la même chose avec des mots en français, et ce, souvent pour les mêmes raisons. On n’a qu’à penser à des termes ou à des expressions comme: à propos, beaux-arts, bon voyage, bric-à-brac, ça ne fait rien, carte blanche, c’est la vie, chef-d’œuvre, […]

Solécismes, anacoluthes et autres anantapodotons…
Le mot «solécisme» a de quoi nous induire en erreur, car il n’a rien à voir avec le sol ni le soleil. En fait, il vient de Soles, une ville en Asie Mineure dont les citoyens parlaient assez mal la langue grecque. De là vient le sens qu’on donne au terme aujourd’hui. Le solécisme est une faute de syntaxe. La syntaxe est une branche de la linguistique qui étudie des phénomènes comme l’ordre des mots dans la phrase, les catégories et les fonctions grammaticales, etc. Ces fautes apparaissent lorsqu’on emploie des termes ou des formes acceptés dans la langue, mais […]

Nash, ambassadrice du rap nouchi
COLLABORATION SPÉCIALE – Le nouchi, un dialecte ivoirien, a son ambassadrice: la rapeuse Nash, de son vrai nom Natacha Flora Sonloué. Depuis les tout débuts de sa carrière en Côte d’Ivoire, Nash popularise le «rap nouchi». En 1998, Nash s’installe avec ses parents à Yopougon, la commune la plus populeuse d’Abidjan. C’est à ce moment que débute véritablement sa carrière musicale. Elle se démarque rapidement par un style d’argot urbain ivoirien appelé «nouchi». Ce dialecte est né d’un certain mécontentement d’un groupe de jeunes peu scolarisés à l’égard du pouvoir dans les années 1970. Il inclut des mots d’une soixantaine […]

Parlez-vous nouchi?
COLLABORATION SPÉCIALE – S’il arrivait que deux Ivoiriens se croisent au Pôle Nord, bien que francophones, c’est assurément en nouchi qu’ils échangeraient. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais un spécialiste ivoirien en communication croisé dans une chaine de restauration rapide américaine à Abidjan, capitale ivoirienne de 7,5 millions de personnes. «Nous, les Ivoiriens, on se reconnait partout, facilement. Même au Pôle Nord, avec deux ou trois mots en nouchi, on devine chap chap (vite, vite) si tu es un des nôtres», soutient David Kouakou Kouadio, diplômé de l’École de communication de la Radio-Télévision ivoirienne, communicateur publicitaire depuis une douzaine d’années. […]

Les abrév., c’est élém.!
Les abrév. (abréviations) peuvent nous faciliter la vie, dans certaines situations, en nous faisant économiser temps et effort si, toutefois, on sait s’en servir. En général, elles portent sur un mot, une expression ou une appellation. Et elles peuvent être le fruit d’un usage généralisé ou le résultat d’une circonstance particulière. Les abréviations se classent généralement en cinq catégories: Les abréviations conventionnelles. Les abréviations non conventionnelles. Les sigles. les acronymes. Les symboles. Les abbréviations conventionnelles La plupart des abréviations conventionnelles, c’est-à-dire celles qui sont consacrées par l’usage, retranchent les lettres finales d’un mot, là où une consonne précède une voyelle, […]

La cerise sur le sundae… et autres expressions idiomatiques révélatrices
L’expression québécoise «la cerise sur le sundae», autrefois critiquée, traduit l’expression européenne «la cerise sur le gâteau», qui est elle-même un calque de la locution anglaise «the cherry on the cake». Bien que la locution européenne soit du registre familier, elle n’y est pas signalée, curieusement, comme un emprunt de l’anglais. L’emprunt idiomatique, aussi appelé calque phraséologique, est le résultat de la traduction mot à mot d’une expression figurée appartenant à une autre langue. Par exemple, on ne dirait pas en français, à l’instar des anglophones, qu’on a une grenouille dans la gorge («to have a frog in one’s throat»). Les […]