À l’heure du bilan, on retiendra que c’est sous Justin Trudeau que la modernisation de la Loi sur les langues officielles s’est réalisée. Plusieurs faux pas font cependant ombrage aux actions positives pour la francophonie mises de l’avant par son gouvernement.
Dans un communiqué publié après la démission de Justin Trudeau, le 6 janvier, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) a dit voir en lui un premier ministre qui «passera à l’histoire comme celui qui a mené la modernisation la plus substantielle de la Loi sur les langues officielles en une génération».
La professeure agrégée de science politique au Collège militaire royal de Kingston, Stéphanie Chouinard, apporte une nuance: «Ce n’est pas évidemment le fait d’une seule personne de voir un changement de culture institutionnelle, mais il reste que les exemples viennent d’en haut, et que si les langues officielles avaient été réellement une priorité pour le premier ministre, je pense qu’on aurait vu des changements plus substantiels au sein de l’État fédéral.»
Voici neuf ans de langues officielles sous Justin Trudeau.
La modernisation de la Loi sur les langues officielles
Après six ans d’attente, 50 ans après l’adoption de la première du genre au Canada, la modernisation de la Loi sur les langues officielles s’est concrétisée en 2023.