Vendredi 21 octobre, en réponse à la demande du chef intérimaire du gouvernement haïtien, Ariel Henry, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté unanimement une Résolution prévoyant un régime de sanctions contre les gangs armés dans le pays et ceux qui les soutiennent.
La population haïtienne demeure victime de kidnappings, viols, pénurie de carburant, d’insécurité alimentaire, de non-accès aux soins médicaux depuis une éternité…
Rappelons que samedi 15 octobre, une livraison d’équipement spécialisé et de véhicules blindés – organisée conjointement entre le Canada et les États-Unis – a atterri en Haïti pour aider la police locale à combattre l’un des gangs armés les plus puissants du pays.
Intervention militaire inévitable
Une intervention militaire est incontournable, selon le professeur et historien haïtien Georges Michel.
«Les groupes armés opèrent comme s’ils étaient en guerre. Nous avons besoin de beaucoup plus qu’une force de service et de protection pour gérer la dégradation sécuritaire du pays.»