Cohorte historique: les premiers diplômés de l’Université de l’Ontario français

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Le recteur Normand Labrie, la ministre Caroline Mulroney et la toute première cohorte de 64 diplomés de niveau baccalauréat de l'UOF. Photos: l-express.ca
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Publié 16/06/2025 par François Bergeron

L’Université de l’Ontario français (UOF) a remis ses 64 premiers diplômes de baccalauréat lors d’une cérémonie à la fois solennelle et joyeuse, ce jeudi 12 juin au théâtre Jane Mallett.

Profs, parents et amis de cette cohorte «historique» – un mot qui est revenu plusieurs fois dans les discours – ont ovationné ces étudiants qui ont choisi la toute nouvelle UOF en 2021, en pleine pandémie.

L’ex-vice-rectrice Edith Dumont, devenue entre temps lieutenante-gouverneure de l’Ontario, partageait la scène avec la ministre des Affaires francophones de l’Ontario, Caroline Mulroney, et la première présidente de son conseil de gouvernance, Dyane Adam.

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Le chancelier Paul Rouleau, la lieutenante-gouverneure Edith Dumont, le recteur Normand Labrie, la ministre Caroline Mulroney, le vice-recteur Jean-Luc Bernard, la vice-rectrice Isabelle Dostaler.

Six programmes de baccalauréat

On célébrait autant le succès de l’établissement que celui de ces étudiants ayant complété leur parcours d’études de premier cycle universitaire à l’UOF.

Une pluralité de finissants, issus du programme d’Éducation, deviendront enseignants dans nos écoles de langue française. D’autres étudiants – jeunes adultes et parfois déjà pères ou mères de famille – étaient diplômés en Études des environnements urbains, Études des cultures numériques, Études de l’économie et l’innovation sociale, ou Étude des environnements urbains.

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Depuis, l’UOF a ajouté des programmes d’Administration des affaires et de Santé mentale.

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Des profs de l’UOF après la cérémonie.

Valeur symbolique

«Nous soulignons une étape importante, non seulement dans la vie des étudiants, mais aussi dans l’histoire de notre province», a déclaré Edith Dumont. «La valeur symbolique de cette cérémonie de remise des diplômes est immense et porteuse d’espoir pour l’avenir de la francophonie en Ontario.»

«Ces personnes témoignent de l’importance et du dynamisme de l’éducation post-secondaire en français en Ontario», a commenté pour sa part le commissaire aux services en français Carl Bouchard.

Le juge Paul Rouleau, chancelier de l’UOF, et Normand Labrie, vice-chancelier et recteur (le troisième depuis 2020), ont souligné «le rôle central des diplômés dans la concrétisation de l’ambition fondatrice de l’Université: contribuer à bâtir un monde plus juste, inclusif et responsable».

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Les diplômés de l’UOF et leurs proches ont rempli le théâtre Jane Mallett, rue Front, le 12 juin.

Inclusion, écoresponsabilité

«Vous êtes la première génération à avoir fait confiance à notre université audacieuse, bâtie sur des valeurs fortes: l’inclusion, l’engagement et l’écoresponsabilité. Tout cela est possible grâce à votre audace», a déclaré Paul Rouleau.

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«Cette dernière année a sans conteste été l’une des plus enrichissantes de ma carrière», a lancé Normand Labrie. «Vous voir grandir, prendre votre place, remettre en question le statu quo et affirmer votre volonté de changer le monde a été une source constante d’inspiration.»

Pour Caroline Mulroney, cette première cohorte d’étudiants diplômés de l’UOF «témoigne de l’investissement de notre gouvernement dans la vitalité de la communauté francophone de l’Ontario».

quais de Toronto
L’entrée de l’Université de l’Ontario français, au 9 rue Lower Jarvis à Toronto.

Un carrefour francophone au bord du lac

Rappelons que le projet d’Université de l’Ontario français à Toronto avait été annulé par le nouveau gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford en 2018. Un vaste mouvement de résistance a amené la province à s’entendre avec le gouvernement fédéral pour financer moitié-moitié les huit premières années de l’institution.

Au cours de ses quatre premières années d’opération, le campus de l’UOF est aussi devenu un lieu de rendez-vous pour la communauté franco-torontoise au 9 rue Lower Jarvis. Plusieurs événements y sont organisés, dont le Salon du livre de Toronto au mois de mars.

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Le diplômé Vital Nyindu Kasongo s’est adressé aux autres finissants.

Audace et tradition

À l’appel de leur nom, chacun des finissants, le sourire radieux, est allé chercher son diplôme sur scène, des mains du chancelier et du recteur, avant d’y revenir ensemble pour le traditionnel lancer du mortier, la coiffe carrée des diplômés.

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En leur nom, Vital Nyindu Kasongo a remercié «nos professeurs qui, avec passion, rigueur et humanité, nous ont transmis des savoirs utiles, ancrés dans les réalités de notre temps».

Auteurs

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et numériques, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

  • l-express.ca

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