Pierre Karch nous fait planer au-dessus du destin d’autrui
Pierre Karch écrit régulièrement, mais l’urgence de publier un livre ne l’habite pas. Son dernier ouvrage, un roman, remonte à plus de douze ans. Cet automne il a décidé de nous gâter en nous offrant un recueil intitulé Nuages. À l’image des cirrus, cumulus ou nimbus, les vingt-sept contes et nouvelles de Nuages sont parfois sombres, parfois radieux. L’ouvrage est divisé en trois parties comportant chacune neuf nouvelles ou contes. «Cirrus» regroupe des textes où dominent l’angoisse et les inquiétudes face à un avenir incertain, mais peu prometteur. «Cumulus» présente des textes sur le bonheur de voir briller le merveilleux […]
Pierre Karch sait gâter ses lecteurs et lectrices
C’est en 1988 que Pierre Karch publie le roman Noëlle à Cuba. L’ouvrage est salué par la critique mais passe inaperçu auprès des jurys de prix littéraires. Dommage, car il s’agit d’un livre attachant centré sur l’humain, «où l’écriture fait voir sans se faire voir». La réédition de Noëlle à Cuba dans la collection Bibliothèque canadienne-française est une heureuse initiative. Histoire bien ficelée et bien racontée, Noëlle à Cuba est surtout une réflexion sur le comportement des êtres humains. En plus de nous offrir un brillant tableau de mœurs, Pierre Karch nous donne à lire «un texte dans lequel la […]
Naissance de Pierre Karch et de Claude Lajeunesse
Cette semaine, la chronique «Les Hiers» présente l’anniversaire de naissance de deux hommes nés le même jour et la même année, soit le 20 juin 1941. L’un d’eux est même collaborateur de L’Express. Natif de Saint-Jérôme (Québec), Pierre Paul Karch est un romancier, nouvelliste, essayiste et critique de théâtre qui a enseigné au Collège Glendon de l’Université York, à Toronto, de 1967 à 2004. Il est l’auteur de trois romans: Baptême (1982), Noëlle à Cuba (1988) et Le nombril de Scheherazade (1998); il a signé deux recueils de nouvelles: Nuits blanches (1981) et Jeux de patience (1991); il a publié […]
Décès de Mariel O’Neill-Karch, ardente promotrice du théâtre franco-ontarien
La professeure et écrivaine Marie O’Neill-Karch s’est éteinte le 29 octobre, à l’âge de 81 ans. Elle a enseigné à l’Université de Toronto pendant plus de quarante ans et a terminé sa carrière en devenant principale de Woodsworth College (2002-2007). Née à Timmins le 15 octobre 1942, elle grandit à Toronto, fréquentant l’école du Sacré-Cœur et la Villa Marguerite Bourgeois (1954-1958), puis obtient une maîtrise de l’Université de Toronto. L’institution lui confère un doctorat honorifique en 2007. Avec Pierre Karch Épouse du professeur Pierre Karch (Collège Glendon) pendant 51 ans, Mariel a publié avec lui les œuvres des dramaturges franco-ontariens […]
Mariel O’Neill-Karch: «principale extraordinaire»
Principale depuis plus de cinq ans du Collège Woodsworth de l’Université de Toronto, Mariel O’Neill-Karch a tiré sa révérence à la fin juin, presque à la veille de ses 65 ans. Elle avait été la première Franco-Ontarienne à occuper un poste aussi élevé dans cette prestigieuse université. Femme qui sait allier simplicité et complicité, effervescence et compétence, leadership et entrepreneurship, Mariel O.Neill-Karch a laissé sa marque sur le campus de l’Université de Toronto. En plus d’y avoir enseigné le français et la littérature depuis 1966, elle a joué un rôle de premier plan dans le développement et le rayonnement du […]
La mission des Karch: ressusciter des auteurs
Avoir un partenaire qui possède le même objectif et le même enthousiasme pour un projet, qui souscrit aux mêmes méthodes, et en qui on a entière confiance, n’est-ce pas là un des aspects les plus importants pour la réussite du travail de deux écrivains qui entreprennent ensemble des recherches et la publication d’une oeuvre? Parfois ces partenaires sont mari et femme. Pierre Karch et Mariel O’Neill-Karch sont l’un de ces heureux couples et ils accomplissent en commun deux grandes oeuvres: leurs Dictionnaire des citations littéraires de l’Ontario français depuis 1960, dont Paul-François Sylvestre vous a déjà entretenu, et la résurrection […]
Correspondance d’artiste et d’écrivain
Pendant une vingtaine d’année, l’écrivain Pierre Karch a échangé des vœux du Nouvel An, écrits le plus souvent à la main, avec l’artiste visuel François-Xavier Chamberland, qui notait les siens sur une carte arborant une récente création. Cet échange, qui va de décembre 1997 à janvier 2015, et une correspondance de juin 2015 à septembre 2017, sont rassemblés dans Images et paroles, dialogues sur la vie et les arts entre François-Xavier Chamberland et Pierre Karch, avec la participation de Mariel O’Neill-Karch, aux éditions du Gref. Carrières à Toronto Rappelons que Pierre Karch et Mariel O’Neill-Karch ont été respectivement professeur à […]
La crème des nouvelliers et nouvellières du Québec
La nouvelle est un genre littéraire qui détient ses lettres de noblesse depuis Marguerite de Navarre et Guy de Maupassant. Ce genre narratif bref est pratiqué au Québec dès 1837 avec Philippe Aubert de Gaspé fils. Michel Lord s’est penché sur pas moins de 160 recueils écrits par 71 auteurs québécois qu’il présente dans 25 ans de nouvelles québécoises par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières (1996-2020). Une série de réflexions Il puise son corpus dans les ouvrages qu’il a recensés pour Lettres québécoises et University of Toronto Quarterly. Il n’offre pas une anthologie ou un dictionnaire, mais plutôt «une série […]
Revue de l’année 2019 pour la francophonie torontoise
En lien avec plusieurs articles publiés dans L’Express, voici une revue d’événements qui ont intéressé et impliqué la francophonie torontoise au cours des douze derniers mois. JANVIER 2019 commence en beauté avec l’inauguration en grandes pompes de la galerie de l’Alliance française de Toronto longeant le mur sud de l’édifice. À la veille de l’arrêt du financement provincial du projet d’Université de l’Ontario français, la ministre fédérale Mélanie Joly annonce un octroi de 1,9 million $ pour maintenir l’équipe en place. Le Centre francophone de Toronto ouvre officiellement son point de service à Mississauga. L’immigration comme solution pour faire croître la […]
Un «happening» sur l’enracinement de la francophonie à Toronto
Sur trois jours seulement (26, 27 et 28 octobre), le happening des 50 ans du Théâtre français de Toronto (TfT), Ici, les arbres s’enracinent dans l’eau, nous présentera des interprétations de textes francophones, lus, récités, joués et chantés, ayant pour point commun la ville de Toronto. L’Express a rencontré Maxime Robin et Marie-Claire Marcotte, qui ont «orchestré» ce spectacle. Des textes mis en scène Maxime Robin, d’origine québécoise, vit à Toronto depuis deux ans, où il est venu s’installer pour sa carrière dans les productions télévisées et de cinéma, et pour «changer d’air». Pourtant, il ne délaisse pas son «premier […]
Un livre qui crée parfois un malaise
Le 16 mai, la librairie La Mosaïque a procédé au lancement officiel de Ma jumelle m’a quitté dans la dignité, de notre collaborateur Paul-François Sylvestre. L’ouvrage aborde directement la question du suicide assisté, «un sujet qui plonge plusieurs lecteurs dans un profond malaise», selon l’animatrice Lisette Maillet, présidente de la Société d’histoire de Toronto. En répondant à une question de l’animatrice, Paul-François Sylvestre a avoué que sa sœur jumelle avait longtemps caché sa maladie (sclérose en plaques). «Elle voulait vivre dignement et ne pas être définie par un seul aspect médical.» C’est en publiant le livre que l’éditeur Alain Baudot a […]
Des livres qui parlent de Toronto
Voici dix questions qui vous permettront de tester vos connaissances sur des livres qui parlent de Toronto. 1. Dans quel recueil de poésie de Glen Charles Landry est-il question du tramway 504? a) Croquis urbain d’un Francorien b) Dans l’après-midi cardiaque c) Il faut crier l’injure 2. Dans quel roman d’Hédi Bouraoui peut-on voir du Skydome jusqu’aux chutes Niagara? a) Cap Nord b) Ainsi parle la Tour CN c) La femme d’entre les lignes 3. Dans quel roman de Daniel Marchildon est-il question de la grippe espagnole? a) Les Exilés b) La première guerre de Toronto c) L’eau de vie […]