En 2024, j’ai recensé pour L’Express les romans Heartbeat, Bad Girl Reputation, Desire, Devil, Demon et Le Straight Park. Ils étaient tous publiés en français, mais portaient des titres en anglais. Une tendance assez courante en France.
À titre d’exemple, l’an passé les Éditions JC Lattès ont publié le polar Criss Cross de James Patterson. Le titre anglais se justifiait sans doute en raison du jeu de mot (l’inspecteur s’appelle Alex Cross).
Récemment, Lattès offrait From Here to the Great Unknown, version française des mémoires de Lisa Marie Presley coécrits avec sa fille Riley Keough. Pourquoi ne pas avoir donné un titre dans la langue de Molière?
Les Français trouvent ça cool
Les éditeurs français semblent se targuer de publier des ouvrages coiffés de titres en anglais.
Parmi les titres les plus récents, j’en note au moins trois parus aux Éditions Hugo Roman: Divine Darkness d’Anna Triss, The Holy Dates de Brittainy C. Cherry et More Than Words de Mia Sheridan.