Ce sera donc Donald Trump contre Hillary Clinton en novembre prochain, deux politiciens détestés par une majorité d’Américains, s’il faut en croire les sondages.
Justement à cause de cette impopularité des représentants des deux grands partis, des candidatures indépendantes ou celle du petit Parti libertarien pourraient encore venir brouiller les cartes. Dans d’autres démocraties (Canada, Grande-Bretagne, France, Australie…), les campagnes sont souvent riches en rebondissements de dernière minute. Tout reste donc possible… mais peu probable ici.
Malgré ses changements fréquents de positions, au gré des modes et de l’évolution des mentalités, au cours de sa carrière publique aux côtés de Bill, puis comme sénatrice de New York et secrétaire d’État, Hillary reste tout de même une politicienne traditionnelle plus prévisible que Donald.
C’est d’ailleurs ce que lui reproche son adversaire Bernie Sanders: de changer de couleurs comme un caméléon, d’appartenir à l’establishment – quel qu’il soit – et de rechercher le pouvoir pour le pouvoir.
Suite à la primaire de l’Indiana mardi (qu’il a gagnée) Sanders reste dans la course, mais Clinton y a quand même empoché des délégués en vue de la convention démocrate, consolidant son avance.