Blâmer les victimes aurait des racines profondes
Qu’est-ce qui explique que les mots-clic #MeToo et #MoiAussi aient eu, cette fois, un impact? Sans doute la force du nombre, qui a submergé la tendance à blâmer en premier les victimes d’agressions à caractère sexuel. Or, cet élan de solidarité est d’autant plus étonnant que le fait de blâmer les victimes aurait des racines profondément ancrées dans notre psychologie — et peut-être même dans la biologie de l’évolution. Jugement rapide C’est l’interprétation que propose Nichola Raihani, professeur d’évolution et de comportement au Collège universitaire de Londres. Elle rappelle tout d’abord combien nos cerveaux sont prompts à juger une personne: […]