Avant de définir les enjeux qui retiendront l’attention d’Oasis centre des femmes au cours des cinq prochaines années, il faut d’abord réduire les écarts creusés par la pandémie et répondre aux besoins urgents. Notamment, celui de la sécurité des personnes les plus à risque: le mandat premier de l’organisme torontois.
«Il y a aussi de nouvelles formes de violence que l’on devra adresser, notamment l’hypersexualisation des filles, la traite des personnes, la pauvreté des femmes, le racisme», indiquait la directrice générale Dada Gasirabo devant l’assemblée générale des membres d’Oasis, ce vendredi 16 septembre au YMCA du centre-ville.
De nouvelles cibles pour Oasis
Ces 25 dernières années, Oasis Centre des femmes a desservi un public vulnérable, dont des mères de famille monoparentales et des survivantes et victimes de violences.
Le centre poursuivra sur sa lancée. Mais il prévoit élargir son offre de services à d’autres bénéficiaires, issus de populations marginalisées, telles que les transgenres.
La présidente Nathalie Pelletier et Dada Gasirabo signalent qu’Oasis portera aussi une attention particulière aux jeunes femmes, «la relève».