Professeur passionné, savant et érudit, musicien et mélomane, attentionné et généreux… Ce sont les mots qu’on a entendus d’une soixantaine de proches et de collègues d’Alain Baudot, lors de l’activité organisée à sa mémoire, le 26 mai, au Centre d’excellence du campus Glendon de l’Université York.
Le fondateur du département d’Études pluridisciplinaires et du programme de doctorat en Études francophones de Glendon s’est éteint le 4 mai 2021 à l’âge de 81 ans. La cérémonie, en présence de son épouse Carla et de ses filles Erica et Laure, avait été reportée d’un an à cause de la pandémie.
Rayonnement de Glendon
Beaucoup de Franco-Torontois ont connu Alain Baudot, puisque les activités culturelles qu’il créait sur le campus étaient toujours conçues pour attirer aussi des intéressés dans la communauté torontoise. Il se souciait du rayonnement de l’Université à l’extérieur de ses murs.
Dans les années 1980 et 1990, Alain Baudot a tenu une chronique occasionnelle sur des nouveautés et les concerts de musique classique dans le journal L’Express de Toronto. Lui-même a été chef d’orchestre, pianiste et percussionniste. D’autres profs de Glendon l’ont imité, chroniquant sur le cinéma, le théâtre, la littérature ou la politique.
Éditeur généreux
Il a également été président du Salon du livre de Toronto pendant huit ans, de 1998 à 2006. Sa maison d’édition, le GREF, fondée en 1987, y a toujours tenu un kiosque et lancé des ouvrages de romanciers et essayistes locaux.