De retour d’une prestation au festival Les Nuits du Slam, à Dakar, la capitale du Sénégal, à la fin mai dernier, le chanteur et musicien torontois Abel Maxwell participe ce lundi 1er août au Jour de l’émancipation à Moncton, Nouveau-Brunswick.
Et le vendredi 19 août à 18h, il se produira sur la scène de la Place Niagara dans le cadre du festival culturel gratuit accompagnant les Jeux d’été du Canada dans cette région (du 6 au 21 août).

Le Jour de l’émancipation
Le Jour de l’émancipation est désigné comme «un jour spécial pour nous souvenir des sacrifices des esclaves, examiner notre histoire et les séquelles de la relation maîtres-esclaves, et célébrer la résilience et les réalisations des Afro-Canadiens».
Plus de 1,2 million de personnes au Canada sont noires ou «afro-descendantes», soit environ 3,5% de la population du pays (en croissance) et 15% des gens définis comme faisant partie d’une «minorité visible».
Pour Mamadou Oury Diallo, le président du Conseil provincial des personnes d’ascendance africaine au Nouveau-Brunswick, la Journée de l’émancipation est une occasion de réclamer des mesures «réparatrices» permettant «la participation pleine, égale et effective des personnes d’ascendance africaine» dans la société canadienne.

Abel Maxwell, de l’Afrique au Canada
Abel Maxwell est né au Sénégal de parents togolais. Il a grandi en France, mais s’est finalement établi au Canada (Montréal, Ottawa, Toronto). Formé en finances, il est devenu motivateur et il a travaillé en communication avant de se consacrer à sa passion, la musique. Il a quatre albums pop-rock à son actif.