4e album: Abel Maxwell plus que jamais lui-même

Deux ans de travail

Abel Maxwell interviewé par Elvis Nouemsi à l'Alliance française.
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Publié 21/02/2020 par Guirec Joubert

Abel Maxwell en est déjà à son quatrième album. Arrivé au Canada il y a 12 ans, il est dorénavant bien établi dans la francophonie torontoise. L’artiste présentait Contradictions à l’Alliance française le 20 février.

À son image

L’auteur-compositeur-interprète d’origine togo-sénégalaise, qui est passé par la France avant d’arriver au Canada, est une représentation de la francophonie torontoise, riche et plurielle.

«Cet album est celui qui me ressemble le plus. J’ai fait le premier album pour plaire en quelque sorte, plaire à mon public et à mes producteurs. Je pense que Contradictions est mon meilleur album, et il se rapproche vraiment de qui je suis.»

Abel Maxwell veut faire une musique «inclusive et encourageante».

Fort d’une éducation musicale très classique, au conservatoire de Lyon en France, et d’une appétence pour le jazz, Abel Maxwell y ajoute quelques notes de pop – le genre musical qu’il affectionne – ainsi que des notes de musiques africaines qui témoignent de ses origines.

«La rose sur la pochette symbolise également cela. C’est la rose qui pousse dans le béton, malgré toutes les embûches.» Cet album est d’abord une preuve de la résilience de l’artiste, qui a toujours travaillé pour atteindre ses buts malgré les avis contraires.

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Des inédits et des reprises

À l’Alliance française, l’artiste a été présenté comme un «condensé de la francophonie torontoise, métisse et multiculturelle». On ajoute qu’il «symbolise le côté généreux de la francophonie ontarienne».

Onze titres se retrouvent sur le nouvel album. Ensemble, ils forment le message que le chanteur/motivateur souhaite transmettre: «Je veux aider les gens dans leur réalité, pour qu’ils trouvent le courage de faire des choses.»

Ainsi, entre plusieurs sons inédits, quelques reprises ancrent l’album dans le passé d’Abel Maxwell. C’est  le cas de Sunlight des Tropiques, une reprise de Gilbert Montagné, Si t’étais là, de la chanteuse française Louane, ou encore Eden, une chanson des années 1970 que son père écoutait.

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«Cette chanson est un souvenir particulier pour moi. Mon père l’écoutait, sur une cassette dans la voiture, quand il venait me chercher à l’école,»

Bilingue

«Je voulais un titre bilingue, comme l’album. Et ce titre illustre aussi ce que j’ai vécu. Quand je suis arrivé au Canada, sans contact, sans travail, tout le monde me disait que je n’y arriverais pas. Et puis finalement, voici mon quatrième album.»

Abel Maxwell, qui en plus d’être chanteur est responsable de la communication du Centre francophone du Grand Toronto, explique que ses deux missions sont complémentaires. «J’ai toujours eu le désir de rejoindre les gens, de les inspirer. La musique et mon travail sont complémentaires de ce point de vue là.»

L’album est dès à présent disponible sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement.

L’album bilingue se compose de onze titres, dont Never Give Up, un hymne pour dépasser les difficultés de la vie.

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