Voulez-vous siéger au Comité francophone de la Ville?

Le Comité consultatif sur les affaires francophones de la Ville de Toronto reprendra bientôt ses travaux, cette année sous la présidence de la conseillère municipale  Dianne Saxe.

Mais d’abord, il faut renouveler la composition du Comité, en nommant huit représentants de la communauté francophone. La date limite pour présenter sa candidature est fixée au 21 avril.

Comité consultatif

Le Comité conseille la municipalité sur des questions importantes pour la communauté francophone.

Il peut s’agir de l’offre de services en français de l’administration municipale, la création d’espaces communautaires pour les francophones, ou encore la mise en place de politiques visant à promouvoir la diversité linguistique et culturelle.

Au cours du mandat qui a pris fin avec les élections du 24 octobre, le Comité était présidé par Jennifer McKelvie, l’actuelle mairesse par intérim depuis la démission surprise de John Tory au début de février.

Moins d’intérêt cette année?

Pour l’instant, contrairement à 2019 où la Ville avait reçu plus de 40 candidatures, on ne se bouscule pas à la porte.

Marcelle Lean (fondatrice de Cinéfranco), Dada Gasirabo (DG d’Oasis Centre des femmes), Dominic Mailloux (président de la FGA), Serge Paul (président de l’ACFO-Toronto jusqu’à l’an dernier) et Lise Béland (vice-présidente du Collège Boréal) ne se représentent pas pour un second mandat.

Parmi les candidats potentiels, la politologue Stéphanie Chouinard, du Collège militaire royal du Canada, a déjà officialisé sa candidature sur Twitter.

D’autres personnes, comme Zahra Diallo, la nouvelle présidente de l’ACFO-Toronto, se préparent également à présenter leur candidature.

Le Comité «toujours pertinent»

Le mandat du Comité consultatif sur les affaires francophones à Toronto est de trois ans, soit jusqu’aux élections de 2026.

Selon Lise Béland, «on ne doit pas minimiser un mandat de trois ans… Il faut continuer le travail.» Elle mentionne notamment que le Comité a incité la Ville à exiger de la Bibliothèque publique la bonification de ses collections de livres francophones.

Le Comité est toujours pertinent selon Dominic Mailloux. «Combien de communautés peuvent se targuer d’avoir un comité comme celui-ci?», demande-t-il.

«En tant qu’ex-membre du Comité, j’ai été témoin de l’effet positif que nous avons eu sur la communauté francophone de Toronto. Et je suis convaincue que le travail que nous avons accompli a été crucial pour promouvoir et défendre les intérêts des francophones de la ville.»

D’autres anciens membres du Comité nous ont dit qu’il y ont perdu leur temps, ou que deux réunions par année ne sont pas suffisantes pour accomplir quoi que ce soit.

Où présenter sa candidature:

Les candidats intéressés peuvent postuler en ligne sur le site web de la Ville de Toronto jusqu’au 21 avril.