L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a transmis récemment deux séries de recommandations – au ministère de la Santé et à la nouvelle super-agence Santé Ontario – pour améliorer l’accès à des soins de santé et de longue durée en français.
L’AFO veut s’assurer que le nouveau système (en construction depuis 2019 mais ralentie pendant la covid) ajuste sa «lentille francophone». Le lobby politique des Franco-Ontariens est d’ailleurs en train de recruter une expertise à temps plein dans ce secteur.
«La santé en français, c’est une question d’équité, d’efficacité et d’efficience du système et de qualité de service», commente le président Fabien Hébert. «La santé et les soins de longue durée sont parmi les plus importantes préoccupations de la communauté franco-ontarienne.»
L’AFO émet des propositions par rapport aux «désignations» en vertu de la Loi sur les services en français (LSF), aux entités régionales de planification des services de santé, à l’imputabilité et à l’accès des francophones au système de santé.
Ses recommandations ont été conçues en collaboration avec une centaine d’experts consultés lors de la Journée de réflexion en santé, tenue en septembre dernier, et lors de nombreuses consultations individuelles et en groupe.