Pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean
Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) ait lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir du seul établissement postsecondaire de langue française à l’ouest du Manitoba. Le Campus fait face aux récentes compressions budgétaires en éducation postsecondaire du gouvernement de l’Alberta et à un gel de son financement reçu par le Programme des langues officielles en enseignement (PLOE) du gouvernement fédéral depuis 2003. Éclipsé par la pandémie Le gouvernement albertain a annoncé ses compressions en éducation à l’automne 2019. La pandémie de la CoViD-19 et […]

La Saint-Jean à TFO et quatre jours de musique sur YouTube
Une série de célébrations musicales mettront en lumière plusieurs artistes de la francophonie canadienne du 24 juin (la Saint-Jean-Baptiste) à TFO jusqu’au 28 juin sur YouTube. Cette initiative de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures se veut un hommage à la chanson francophone et à ses créateurs, autant qu’au public qui l’aime. Tout pour la musique Le spectacle Tout pour la musique, à TFO le 24 juin à 19h, mettra en vedette Damien Robitaille, Isabelle Boulay, Michel Rivard, Florent Vollant, Éric Lapointe, Luc de Larochellière, Andrea Lindsay, Tire le coyote, Wesli, Caroline Savoie, Mehdi Cayenne, Michelle Campagne, Mélissa […]

Pour maintenir le dynamisme du Campus Saint-Jean
LETTRE OUVERTE de Valérie Lapointe-Gagnon et Anne-José Villeneuve, respectivement professeures en histoire et en linguistique au Campus Saint-Jean, et 937 signataires: L’ancien premier ministre albertain, Ralph Klein, en parlait comme du secret le mieux gardé de l’Ouest. Fondé en 1908, le juniorat Saint-Jean, devenu une faculté de l’Université de l’Alberta en 1977, occupe depuis plus de 100 ans une place incontournable dans la francophonie albertaine, canadienne et internationale. Seul établissement postsecondaire francophone en Alberta, le Campus Saint-Jean forme les enseignant.es, juristes, chercheur.es, infirmier.ères, organisateur.trices communautaires, fonctionnaires qui font une différence dans leur communauté et répondent aux besoins des francophones en […]

Philippe B va «redécouvrir» ses chansons à Toronto
Pour la première fois dans la série torontoise de concerts De bouche à oreille (DBAO), c’est un quatuor de cuivres qui accompagnera l’auteur-compositeur-interprète invité, le Québécois Philippe B. La formule représente aussi un «risque» pour le chansonnier. «Je suis au même niveau que le spectateur», dit-il à L’Express. «Je vais me mettre un peu en danger et redécouvrir mes propres chansons dans cet arrangement unique», avec des musiciens avec qui il n’a pas encore répété. Première fois sur une scène torontoise Mais il a très hâte: connu presque exclusivement au Québec depuis plus de 15 ans, ce sera son premier […]

Un calembour, ça mange quoi en hiver?
Le mois qui suit les fêtes de Noël et du Nouvel An peut être un peu tristounet: le retour à l’école ou au travail, les factures qui arrivent, le mauvais temps qui fait des siennes… Alors, quoi de mieux que de s’amuser à faire des calembours? Qu’est-ce un calembour? Selon l’Office québécois de la langue française, il s’agit d’un jeu de mots dont la forme du mot peut évoquer deux sens. Le but est de produire un effet comique qui résulterait de la double interprétation du mot. L’homonymie Il y a plusieurs sortes de calembours. L’homonymie se présente sous trois […]

1969: la Lune, Woodstock, Abbey Road… la Loi sur les langues officielles
1969 n’était pas qu’année érotique, comme le susurraient Gainsbourg et Birkin. C’était aussi la fin d’une décennie marquée au Québec et au Canada français par une émergence de revendications. Tout cela pavait le chemin à une véritable reconnaissance des deux langues officielles au Canada, ce qui sera fait avec la Loi sur les langues officielles. Nationalismes concurrents Avec la Révolution tranquille des années 1960 au Québec, la marmite linguistique bout de plus en plus. Et pas seulement sur les rives du Saint-Laurent. L’intransigeance du maire de Moncton, Leonard Jones, à l’égard de certains services en français est formidablement illustrée dans le […]

Scarborough: le bureau de Service Canada est bilingue, mais pas celui des passeports
Finalement, il n’y a pas deux, mais un seul bureau bilingue des passeports dans tout le Grand Toronto: celui du 4900 rue Yonge à North York. Le bureau de Service Canada du Scarborough Town Centre est bien désigné bilingue… mais pas le bureau des passeports situé à la même adresse! C’est pour cette raison que la Torontoise Anne Sophie Roy, qui cherchait à obtenir un passeport, s’est heurtée récemment à un comptoir unilingue à Scarborough, explique à L’Express Isabelle Maheu, la relationniste du ministère de l’Emploi et du Développement social du Canada qui gère les bureaux de Service Canada. D’ailleurs […]

Questionnements sur la dualité linguistique
Du 28 au 30 mai, dans la région de la capitale nationale, plus d’une trentaine d’intervenants se sont relayés pour tracer à la fois un bilan et envisager certaines perspectives à la Loi sur les langues officielles du Canada, votée en 1969. Ce colloque était organisé dans le cadre du 87e congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir, anciennement Association canadienne-française pour l’avancement des sciences). Divers thèmes ont évidemment été abordés, allant du questionnement de la dualité linguistique aux attentes envers une nouvelle Loi sur les langues officielles (LLO), en passant par la place faite aux langues autochtones ou encore les […]

Gertrude Laing, la voix féminine de la Commission Laurendeau-Dunton
La Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme a sillonné le Canada pendant six ans, de 1963 à 1969. Coprésidée par le directeur du Devoir, André Laurendeau, et le recteur de l’Université Carleton, Davidson Dunton, la Commission comptaient dix commissaires, tous bilingues, un par province. «Une» commissaire pour le Manitoba: Gertrude Laing. Dégel dans les années 1960 En 1963, hormis les nombreuses coupes Stanley du Canadien, les raisons pour les Canadiens-Français de se trouver bons étaient plutôt rares. Les conseils scolaires francophones d’un bout à l’autre du Canada, le drapeau franco-ontarien, la création du Parti acadien, tout cela […]

Nos nouveaux historiens
À chaque génération d’historiens son lot de sujets d’études, reflets des questionnements de la société à une époque donnée. Les recherches se succèdent, ajoutant de nouvelles pierres à l’édifice, et proposent au gré des redécouvertes de nouvelles perspectives sur le passé. Analyse avec quatre historiens. «Plus on avance dans le temps, plus on se pose de questions», avance Serge Miville, professeur à l’Université Laurentienne depuis 2015. Les connaissances accumulées au fil des générations amènent à de nouvelles interrogations. «Il faut une génération montante d’étudiants qui cherche à étudier les nouveaux sujets, à ouvrir de nouveaux chantiers», ponctue-t-il. Manque d’études sur […]

Tout le monde parle de la résistance
Les provocations de la Québécoise Denise Bombardier et les coupes de l’Ontarien Doug Ford ont été encaissées. Après ce fut le déluge, la résistance. Personne ne semble avoir anticipé la maturité politique et médiatique des Franco-Ontariens. Tout le monde ou presque en a parlé, en particulier dans un Québec qui a mis son projet souverainiste en veilleuse. Un peu plus et redeviendrait-on Canadiens français? Francopresse a rencontré trois témoins privilégiés de la révolution franco-ontarienne: une Québécoise à Edmonton, un Acadien à Sudbury et une Manitobaine à Québec. Ça prend une crise «Ça prend une crise pour apprendre l’existence de certains […]

Une enseignante gagne 10 000 $ d’équipement Microsoft pour son école
Gigi Tsui, enseignante d’arts et d’éducation physique, vient de gagner une gamme de produits Microsoft, d’une valeur de 10 000 $, pour les élèves de son école élémentaire La Fontaine à Kleinburg. Mme Tsui avait participé au concours #EmpowerPossibility de Microsoft, indiquant dans sa demande qu’elle aimerait voir ses élèves «découvrir les possibilités illimitées qu’offrent les nouvelles technologies dans des domaines tels que les arts et les sports». Surprise Le souhait de Mme Gigi s’est réalisé ce 30 octobre alors que l’équipe de Microsoft a installé, à son insu, tout l’équipement gagné dans sa salle de classe. «Cela a été […]