
Difficile d’être Noir et francophone à Toronto
Le maire John Tory veut réformer radicalement le service de police de la Ville Reine afin de lutter contre le racisme. C’est avec prudence que Didier Kabagema, éminent écrivain de la communauté noire d’expression française, applaudit cette initiative. «Nous devons avoir un service de police qui travaille pour tout le monde et qui est bénéfique pour l’ensemble de nos communautés», affirme M. Tory. Il précise que ces réformes doivent débuter dans les semaines à venir et non dans quelques mois ou années. «Le public sera informé tout au long du processus», ajoute-t-il. Santé mentale et formation obligatoire En tête de […]

Trois francos chez les Raptors
Les Raptors de Toronto accèdent pour la première fois de leur histoire aux championnats de la NBA et cela représente une puissante occasion de construction identitaire, d’animation culturelle et d’ouverture sur la Francophonie mondiale, selon Félix Saint-Denis, cheville ouvrière des Jeux franco-ontariens et du méga spectacle L’Écho d’un peuple. Félix Saint-Denis trouve que les écoles secondaires devraient profiter de la vague victorieuse de la seule équipe canadienne de basketball «pour ouvrir nos cœurs à la Francophonie mondiale, puisque trois joueurs des Raptors sont des Franco-Ontariens d’adoption». Serge Ibaka, 2,08 m Le Congolais Serge Ibaka est né à Brazzaville et sait […]

Hélène Koscielniak : un agir et un dire vrais
«Plus j’écris, plus j’aime ma culture franco-ontarienne, ma langue», affirme la romancière Hélène Koscielniak, invitée de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français pour la Croisée des mots du mois de mai, à la Bibliothèque publique de Toronto. Enseignante à la retraite de Kapuskasing, Hélène Koscielniak a publié cinq romans: Marraine, Carnet de bord, Contrepoids, Filleul et Frédéric, ainsi qu’un recueil de douze nouvelles intitulé On n’sait jamais à quoi s’attendre. Raconter Interviewée par Daniel Birru, de CHOQ-FM, elle précise tout de go qu’écrire n’est pas enseigner. «Je cherche à raconter une histoire et non pas à donner une […]

Les auteurs reçoivent environ 10% du prix de leur livre
Le saviez-vous? La date du 23 avril aurait été choisie par l’UNESCO comme Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, car elle correspondrait aux décès des auteurs Miguel de Cervantès, William Shakespeare et Garcilaso de la Vega en 1616. Une information à prendre avec des pincettes tout de même, selon Paul-François Sylvestre, qui a animé une partie de la soirée à l’Alliance française de Toronto organisée par Gabriel Osson, président de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, en partenariat avec la librairie mosaïque et le Salon du livre de Toronto. «Le livre a été l’instrument le plus […]

Revue de l’année 2018 pour la francophonie torontoise
En lien avec plusieurs articles publiés dans L’Express, voici une revue d’événements qui ont intéressé et impliqué la francophonie torontoise au cours des douze derniers mois. JANVIER Décès en 2018 des deux co-créateurs du drapeau franco-ontarien: Michel Dupuis en janvier et Gaétan Gervais en octobre. En janvier meurt aussi l’ancien député fédéral Royal Galipeau. Trois amies forment la première clinique privée de psychothérapie francophone de Toronto. Chronique gourmande: Mister Frenchy et ses tacos lyonnais. Le Théâtre français de Toronto ouvre son année 2018 avec la pièce Le Dire de Di, d’après un texte du Franco-Ontarien Michel Ouellette. La Société économique […]

Blaise Ndala, écrivain-éponge de son temps
Le romancier Blaise Ndala, originaire d’Ottawa, a lancé la série Croisée des mots, jeudi soir, à la Bibliothèque publique de Toronto. La rencontre littéraire était animée par Gabriel Osson, écrivain torontois et président de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français. Né de parents enseignants en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), Ndala a attrapé le «virus de l’écriture» dès l’école primaire. Il écrivait des poèmes et de courtes nouvelles au lieu de faire ses devoirs d’arithmétique. J’écrivais juste pour m’amuser À l’école secondaire, le jeune Blaise écrit des saynètes et est choisi pour jouer le rôle d’un avocat blanc […]

Aurélie Resch décroche le prix Trillium
La chroniqueuse de voyages et écrivaine Aurélie Resch a décroché jeudi soir le prestigieux prix littéraire Trillium de l’Ontario pour son recueil de nouvelles Sous le soleil de midi, publié chez Prise de parole. «Cette année, le prix braque les projecteurs sur un genre peu reconnu en littérature franco-ontarienne, la nouvelle, et encourage ainsi les auteurs de récits courts», a commenté l’heureuse élue. La Française d’origine, qui habite à Toronto depuis plusieurs années, évoque notamment «l’exil, la quête identitaire et les choses qui devraient se passer autrement» dans ses nouvelles. Le prix de poésie francophone, lui, a été remporté par […]

Danser sur les mots pour la Journée du livre
Le 23 avril est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. L’événement a été souligné samedi soir par une célébration de la parole rehaussée par la gestuelle organisée par l’Association des auteure et auteurs de l’Ontario français. Danser sur les mots a réuni les textes de cinq auteurs et trois membres du groupe Addydanse à la Galerie Pierre-Léon de l’Alliance française. On a rappelé que la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur a été créée par l’UNESCO en 1995 et que la date du 23 avril a été choisie parce que, ce jour-là en 1616, disparaissaient […]

Happie Testa directrice générale du Salon du livre
La propriétaire de la Librairie Mosaïque, Happie Testa, ajoute à ses activités et ses défis le poste de directrice générale du Salon du livre de Toronto. Présidé par Valéry Vlad, le conseil d’administration du Salon – dont Mme Testa a déjà été membre – a annoncé sa nomination le 23 mars en remplacement de Paul Savoie. «Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Mme Testa saura assurer la continuité et, en même temps, adaptera le Salon aux nouvelles exigences de marché du livre et du public», indique-t-on par voie de communiqué. Renforcer le Salon «Je suis ravie et j’ai hâte […]

Un «happening» sur l’enracinement de la francophonie à Toronto
Sur trois jours seulement (26, 27 et 28 octobre), le happening des 50 ans du Théâtre français de Toronto (TfT), Ici, les arbres s’enracinent dans l’eau, nous présentera des interprétations de textes francophones, lus, récités, joués et chantés, ayant pour point commun la ville de Toronto. L’Express a rencontré Maxime Robin et Marie-Claire Marcotte, qui ont «orchestré» ce spectacle. Des textes mis en scène Maxime Robin, d’origine québécoise, vit à Toronto depuis deux ans, où il est venu s’installer pour sa carrière dans les productions télévisées et de cinéma, et pour «changer d’air». Pourtant, il ne délaisse pas son «premier […]

Les francos prennent leur place à Word on the Street
Pour la première fois cette année, The Word on the Street Toronto – le plus grand festival du livre et du magazine en plein air au Canada – avait créé un espace francophone en collaboration avec le Groupe Média TFO. L’initiative a été positivement saluée par les francophones et francophiles, venus assez nombreux, malgré la canicule, assister au programme offert sur la Scène TFO Franco aménagée à Harbourfront, site de la 28e édition du festival ce dimanche 24 septembre. Le kiosque de la Librairie Mosaïque – le libraire officiel des auteurs présentés sur place – disposait d’un vaste éventail de […]

Des gouttes de bonheur littéraire
Le bonheur a-t-il un goût, une couleur, une odeur? Voilà la question à laquelle Didier Leclair tente de répondre dans le roman Le bonheur est un parfum sans nom. Le personnage principal, et narrateur, est un romancier qui fait partie d’un quintette de jazz. L’histoire que raconte Leclair est parfumée de cette musique. Le nom du narrateur n’est jamais mentionné. On sait qu’il a 50 ans, vit à Toronto, est séparé de sa femme et a deux enfants, un garçon et une fille. C’est un homme noir élégant portant un chapeau en feutre (comme Didier Leclair). Les noms de plusieurs […]