Hélène Koscielniak : un agir et un dire vrais

Hélène Koscielniak: «Je n’épouse pas de cause, je fonce et je m’affirme par mon écriture.» (Photo: Sylvie Gervais)
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«Plus j’écris, plus j’aime ma culture franco-ontarienne, ma langue», affirme la romancière Hélène Koscielniak, invitée de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français pour la Croisée des mots du mois de mai, à la Bibliothèque publique de Toronto.

Enseignante à la retraite de Kapuskasing, Hélène Koscielniak a publié cinq romans: Marraine, Carnet de bord, Contrepoids, Filleul et Frédéric, ainsi qu’un recueil de douze nouvelles intitulé On n’sait jamais à quoi s’attendre.

Raconter

Interviewée par Daniel Birru, de CHOQ-FM, elle précise tout de go qu’écrire n’est pas enseigner. «Je cherche à raconter une histoire et non pas à donner une leçon.»

Ses romans s’inspirent de l’actualité et traite ainsi de sujets tels que le parrainage d’immigrants, l’obésité, le syndrome post-traumatique et la séduction prof-élève.

Le prochain roman traitera de l’anorexie, un sujet qui lui a été proposé cette fois-ci par son éditeur, L’Interligne (Ottawa).

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Contexte

«Mes personnages sont toujours fictifs, mais le contexte dans lequel ils évoluent demeure vrai et je fais beaucoup de recherche pour être fidèle à la réalité.»

Dans le cas du roman Contrepoids, le personnage est originaire du Bénin et l’écrivain Didier Leclair a conseillé l’auteure sur ce pays qu’il connaît bien.

Hélène Koscielniak n’est pas une militante franco-ontarienne ou féministe. «Je n’épouse pas de cause, je fonce et je m’affirme par mon écriture.»

Tarois

Elle insiste pour que cette écriture reflète le dire franco-ontarien, la langue qu’elle appelle le tarois, sorte de joual propre aux Franco-Ontariens de souche.

À ce sujet, sa petite-fille lui a fait le plus beau compliment en affirmant: «Tu sais, grand-maman, les jeunes aiment tes livres parce qu’ils trouvent que tu parles comme nous autres!»

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Tous les ouvrages de madame Koscielniak (née Poitras) ont remporté le Prix Littérature éclairée du Nord; le recueil de nouvelles a aussi été couronné du Prix littéraire des enseignants de français de l’Association québécoise des professeurs de français.


La prochaine rencontre aura lieu le 13 juin, à 18 h 30, à la succursale Yorkville de la Bibliothèque publique de Toronto, partenaire de la série Croisée des mots. L’invité sera Paul-François Sylvestre, essayiste, romancier, nouvelliste et critique littéraire pour L’Express.

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