Hélène Koscielniak : un agir et un dire vrais

Hélène Koscielniak: «Je n’épouse pas de cause, je fonce et je m’affirme par mon écriture.» (Photo: Sylvie Gervais)
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Publié 24/05/2019 par Paul-François Sylvestre

«Plus j’écris, plus j’aime ma culture franco-ontarienne, ma langue», affirme la romancière Hélène Koscielniak, invitée de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français pour la Croisée des mots du mois de mai, à la Bibliothèque publique de Toronto.

Enseignante à la retraite de Kapuskasing, Hélène Koscielniak a publié cinq romans: Marraine, Carnet de bord, Contrepoids, Filleul et Frédéric, ainsi qu’un recueil de douze nouvelles intitulé On n’sait jamais à quoi s’attendre.

Raconter

Interviewée par Daniel Birru, de CHOQ-FM, elle précise tout de go qu’écrire n’est pas enseigner. «Je cherche à raconter une histoire et non pas à donner une leçon.»

Ses romans s’inspirent de l’actualité et traite ainsi de sujets tels que le parrainage d’immigrants, l’obésité, le syndrome post-traumatique et la séduction prof-élève.

Le prochain roman traitera de l’anorexie, un sujet qui lui a été proposé cette fois-ci par son éditeur, L’Interligne (Ottawa).

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Contexte

«Mes personnages sont toujours fictifs, mais le contexte dans lequel ils évoluent demeure vrai et je fais beaucoup de recherche pour être fidèle à la réalité.»

Dans le cas du roman Contrepoids, le personnage est originaire du Bénin et l’écrivain Didier Leclair a conseillé l’auteure sur ce pays qu’il connaît bien.

Hélène Koscielniak n’est pas une militante franco-ontarienne ou féministe. «Je n’épouse pas de cause, je fonce et je m’affirme par mon écriture.»

Tarois

Elle insiste pour que cette écriture reflète le dire franco-ontarien, la langue qu’elle appelle le tarois, sorte de joual propre aux Franco-Ontariens de souche.

À ce sujet, sa petite-fille lui a fait le plus beau compliment en affirmant: «Tu sais, grand-maman, les jeunes aiment tes livres parce qu’ils trouvent que tu parles comme nous autres!»

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Tous les ouvrages de madame Koscielniak (née Poitras) ont remporté le Prix Littérature éclairée du Nord; le recueil de nouvelles a aussi été couronné du Prix littéraire des enseignants de français de l’Association québécoise des professeurs de français.


La prochaine rencontre aura lieu le 13 juin, à 18 h 30, à la succursale Yorkville de la Bibliothèque publique de Toronto, partenaire de la série Croisée des mots. L’invité sera Paul-François Sylvestre, essayiste, romancier, nouvelliste et critique littéraire pour L’Express.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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