Un fonds d’investissement francophone, le rêve de plusieurs Franco-Ontariens, a fait parler de lui au Sommet francophone de la finance et de l’investissement (SFFI) qui s’est tenu le 28 et le 29 octobre dernier à Toronto à l’initiative du Club canadien de Toronto.
«Ce fonds d’investissement n’a jamais fait autant de sens que maintenant», lance d’entrée à l’assistance Hosni Zaouali, PDG de Voilà Learning et l’un des panélistes réunis sous le thème Fonds d’investissement francophone: diversifier et saisir de nouvelles opportunités économiques. Cette conférence était animée par Philippe de Montigny, journaliste et chef du bureau économique de Radio-Canada à Toronto.
Et pour cause, les droits de douane imposés au Canada par le voisin du Sud, et la politique d’austérité qui s’en suivrait, ne laissent guère le choix, du moins de l’avis d’Hosni Zaouali.
«Les droits de douane que notre «ami» Donald Trump nous impose nous mettent dans une situation où on doit impérativement diversifier nos relations commerciales avec l’étranger, et les Franco-Ontariens ont un rôle prédominant à jouer dans cette diversification. Un fonds d’investissement viendrait nous aider à booster les entreprises franco-ontariennes à l’export.»

Draguer les entreprises francophones internationales
L’un des avantages, et pas des moindres, que pourrait procurer ce fonds d’investissement est le pouvoir d’attirer des entreprises francophones étrangères en Ontario, comme le souligne Marine Vialar-Lochon, cheffe intérimaire des Services aux investisseurs à Investissements Ontario.



