À la fin du 19e siècle, le Canada entre dans l’ère du libéralisme avec Wilfrid Laurier, septième premier ministre du Canada mais premier Canadien-Français à cette fonction. Son objectif: faire du Canada une grande puissance à l’aide d’une politique migratoire.
C’est ce que nous a fait découvrir le conférencier et comédien Christian Bode, lors de la conférence Wilfrid Laurier – les Doukhobors, les Ukrainiens, les Français, les Noirs, organisée par la Société d’Histoire de Toronto, la semaine dernière à l’Alliance française.
C’est sous la forme d’une «conférence théâtrale» – pas une pièce de théâtre, mais presque – que Christian Bode s’est glissé dans la peau de Wilfrid Laurier, afin de retracer ce pan d’histoire du Canada, entre témoignages et lecture de textes politiques.
Ce 12 juin sur la scène du théâtre de l’Alliance française de Toronto, il était accompagné par les comédiens Hadrien Volle, dans le rôle d’un conférencier journaliste, ainsi que de Régine Guyomard et François Maurice, qui interprétaient respectivement une immigrante ukrainienne et un Doukhobor.
Wilfrid Laurier, père du libéralisme
Né en 1841 au Québec, Wilfrid Laurier était avocat avant de devenir l’une des figures politiques les plus influentes de l’histoire du pays, qu’il a dirigé de 1896 à 1911. Élu à la Chambre des communes en 1874, il devient chef du Parti libéral.