«Vous êtes l’avenir de la communauté franco-ontarienne. Soyez fiers de devenir des juristes d’expression française de l’Ontario et de contribuer à faire de notre province une société plus juste, plus forte, plus équitable et plus prospère.»
C’est l’invitation lancée le 8 janvier dernier par Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones de l’Ontario, par l’entremise d’un message vidéo diffusé dans le cadre du «Souper français», un évènement annuel de l’Association étudiante de la section de common law de l’Université d’Ottawa qui, cette année, s’est déroulé virtuellement.
Après avoir souligné l’importance du rôle des étudiants en droit et des juristes dans le rayonnement de la francophonie ontarienne, la ministre a rappelé plusieurs récentes avancées visant l’amélioration de l’offre de services juridiques en français, notamment le plan d’action en partenariat avec la Cour supérieure de justice et la Cour de justice de l’Ontario et la Loi pour un système judiciaire plus efficace et plus solide.
Cette Loi impose dorénavant la publication des avis de recours collectifs dans les deux langues officielles.
L’UOF se concrétise
Au-delà de la justice en français, la ministre croit fermement au rôle déterminant que la francophonie ontarienne doit jouer dans l’ensemble de la société. Elle est fière de l’accord historique qu’elle et son collègue Ross Romano, ministre des Collèges et Universités, ont signé au nom de l’Ontario, en français et en anglais, avec le gouvernement fédéral pour le financement de l’Université de l’Ontario français.