«La Cour n’a pas été en mesure de déterminer avec certitude le point de vue et les préférences du fils de Lisa McCabe et de Bertrand Tissot. Il n’y a pas eu d’évaluation en vertu de l’article 30 de la Loi portant réforme du droit de l’enfance, LRO 1990, c C.12, ni de participation du Bureau de l’avocat de l’enfant pour aider la Cour», note la juge Suzanne Stevenson, de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, dans sa décision du 4 avril 2016, accordant la garde de l’enfant à la mère, dans le dossier McCabe c Tissot, 2016 ONSC 2285.
Une évaluation des besoins de l’enfant ainsi que de la capacité et de la volonté des parties, ou de l’une d’entre elles, de satisfaire ces besoins aurait pu être bien utile au tribunal. Le Bureau de l’avocat des enfants peut représenter des enfants de moins de 18 ans dans des affaires judiciaires qui portent sur les droits de garde et de visite et la protection de l’enfance.
À mon avis, compte tenu de l’incapacité chronique des parents de s’entendre à l’amiable, l’enfant aurait dû être représenté par un avocat.
Depuis 2014
Cette cause est l’objet d’un premier procès devant la juge Eva Frank en novembre 2014. Après trois jours de témoignage de la part de la requérante McCabe, les parties règlent l’affaire et signe le procès-verbal du règlement.
Le 4 décembre 2014, la requérante informe son avocate qu’une disposition manque au texte du procès-verbal. Les parties ne peuvent s’entendre et, en conséquence, une requête de rectification est présentée au tribunal.