La défense du français a réveillé les passions plus d’une fois cette année sur la Colline parlementaire à Ottawa. En entrevue avec Francopresse, des députés reviennent sur une session qui, malgré quelques avancées, a été l’arène de chicanes politiques entourant le déclin de la langue de Molière.
La Loi sur les langues officielles a été modernisée au terme de la dernière session parlementaire. Les élus venaient tout juste d’unir leurs forces pour donner lieu à une nouvelle Loi plus apte à lutter contre le déclin du français. La question linguistique aurait pu être quasi absente des débats cette année.
Mais force est de constater que le fait français a révélé des tensions sous-jacentes entre ces mêmes élus.
Récapitulatif
Dès le mois d’octobre 2023, le français fait les unes. Au Comité permanent des langues officielles, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, s’attire les foudres des conservateurs et des bloquistes en refusant de reconnaître explicitement le déclin du français au Québec.
En novembre, le porte-parole bloquiste en matière de langues officielles, Mario Beaulieu, présente une étude sur le financement fédéral de l’anglais au Québec. Les libéraux se défendent de protéger la minorité anglophone québécoise tandis que le Bloc les accuse de financer l’assimilation des Québécois francophones.