«Toute ma vie, je me suis battue pour la francophonie et pour l’égalité des deux communautés linguistiques… Peut-être que la guerre que j’ai menée toute ma vie rapportera quelque chose, et ce, même si les défaites s’additionnent.»
C’est ce qu’écrit Michel Bastarache dans une autobiographie réalisée avec le journaliste Antoine Trépanier comme co-auteur, publiée sous le titre Ce que je voudrais dire à mes enfants par Les Presses de l’Université d’Ottawa.
Une préface signée par sa compatriote acadienne Antonine Maillet prédit que «ce récit d’une vie, pétri avec le cœur autant qu’avec le cerveau, restera un joyau indispensable à tous ceux qui se penchent sur leur propre existence, parce qu’il nous révèle à la fois les plages cachées de notre passé, les ambiguïtés de notre présent et surtout les espoirs insoupçonnés de notre avenir».
Le drame de sa vie
L’ouvrage se présente comme si Michel Bastarache commente son parcours professionnel à ses deux enfants, morts d’une maladie incurable.
À la fin de la dernière page du volume, il écrit: «Votre mort, mes enfants, c’est l’échec de ma vie.»