Les entreprises francophones n’ont rien à envier aux autres. C’est ce qui se dégagerait des données obtenues par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), la Fédération des gens d’affaires de l’Ontario francophone (FGA) et la firme Axion au cours des huit derniers mois.
Bâtir la relève entrepreneuriale francophone, augmenter les exportations à l’international et favoriser le recrutement de travailleurs étrangers temporaires. Voilà trois priorités à court terme identifiées dans leur Livre blanc sur l’économie franco-ontarienne paru le 29 juin.
La moitié des entreprises ne comptent aucun employé
Au nombre de 30 150, incluant celles qui n’ont aucun employé, elles constituent environ 4,3% des entreprises de la province. Ce pourcentage est demeuré stable depuis 2010 et le Livre blanc propose de le préserver d’ici à 2031.
Toutes langues confondues, environ la moitié des entreprises de la province ne comptent aucun employé.
La main-d’œuvre francophone et bilingue représenterait quant à elle 11,6% des ressources humaines et 12,1% du PIB de la province… Et ce, malgré une pénurie de main-d’œuvre criante qui ne s’essouffle pas.