Journée de la francophonie: «célébrons virtuellement»

Le drapeau franco-ontarien.
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Publié 20/03/2020 par l-express.ca

En ce 20 mars, Journée internationale de la francophonie, «célébrons virtuellement la force de la communauté franco-ontarienne», a lancé Carol Jolin, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), pour rester au diapason du défi sanitaire posée par le coronavirus Covid-19.

De toute façon, «notre fierté francophone, nous la célébrons à l’année longue!»

Carol Jolin estime qu’«après le mouvement de la Résistance qui s’est mobilisé pour la création de l’Université de l’Ontario français – et qui y est parvenu – nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli ensemble».

Le directeur général Peter Hominuk et le président Carol Jolin.

Cette Journée du 20 mars nous permet de «réaffirmer notre appartenance à la grande famille de la francophonie mondiale».

Pour les Franco-Ontariens, la langue française constitue «un symbole de nos luttes, de notre persévérance, de notre résilience et de notre volonté à préserver cet héritage de nos ancêtres et à le léguer aux générations actuelles et futures».

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«Notre communauté ne s’est jamais reposée sur les gains obtenus», rappelle l’AFO. «Il reste beaucoup à faire pour maintenir et promouvoir la place du français en Ontario.»

Solidarité et coopération

Du côté de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA, dont l’AFO est membre), on rappelle qu’en ce 20 mars 2020, «nous marquons le 50e anniversaire de la création de l’Organisation internationale de la Francophonie»

«Cet organisme est né d’une volonté de solidarité et de coopération des francophones du monde entier, dans toute leur diversité», a commenté Jean Johnson, le président de la FCFA.

langues officielles
La ministre des Langues officielles, Mélanie Joly, et le président de la FCFA, Jean Johnson.

«En francophonie canadienne, nous connaissons bien ces mots, solidarité et coopération, parce que c’est avec eux que nous avons bâti nos communautés. Et aujourd’hui, alors que nous vivons une situation de santé mondiale très inquiétante, ces mots prennent encore plus leur sens.»

Jean Johnson «appelle à être solidaires des plus vulnérables de nos communautés, des petites et moyennes entreprises durement frappées par ce qui se passe présentement, des travailleurs et travailleuses de première ligne qui ne peuvent faire du télétravail. Je nous appelle à la coopération et à l’entraide communautaire.»

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Il est difficile d’utiliser le mot «célébrer» dans les circonstances actuelles, reconnaît-il. «Mais rappelons-nous que la Francophonie – avec un grand F comme avec un petit f – c’est le potentiel de la langue et de la culture de créer des espaces de solidarité et de compréhension mutuelle.»

Se serrer les coudes

Le premier ministre Justin Trudeau, lui, a souligné que «les communautés francophones de partout au pays sont au cœur de notre histoire canadienne passée, présente et future».

«Plus que jamais», dit-il, «la grande famille de la francophonie doit se serrer les coudes» – métaphoriquement sûrement – «unir ses forces et travailler ensemble face à cette pandémie mondiale de la Covid-19. C’est dans ces moments difficiles que nous nous rappelons de l’importance de prendre soin les uns des autres et de renforcer nos liens d’amitié.»

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