Réunis à La Malbaie, au Québec, ces 12, 13 et 14 mars – prélude à la rencontre des chefs de gouvernement à Kananaskis, en Alberta, à la mi-juin – les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont dénoncé la violence perpétrée par les gangs en Haïti et réaffirmé leur engagement à aider ce pays à restaurer la démocratie, la sécurité et la stabilité.
Ils ont promis de soutenir la Police nationale, la Mission multinationale menée par le Kenya, et de promouvoir un rôle accru pour les Nations Unies.
Ils ont exprimé leur soutien aux efforts déployés par les autorités haïtiennes pour créer une agence spécialisée dans la lutte contre la corruption conforme aux normes internationales…

Reste encore à voir les résultats concrets de ces nombreux engagements en place depuis un certain temps…
Qu’en est-il de la protection des droits humains de la population haïtienne via le respect du Droit international humanitaire? Notamment l’application du Protocole II aux Conventions de Genève visant la protection des non-combattants dans le contexte d’un conflit armé interne?