Plusieurs organismes politiques, économiques et culturels de la francophonie canadienne ont accueilli plus ou moins favorablement le budget fédéral 2022-23 «post covid» dévoilé jeudi par la ministre des Finances Chrystia Freeland.
La Société économique de l’Ontario (SÉO) exprime des «réserves». Son président Denis Laframboise estime que les mesures proposées en lien avec ses mandats en employabilité et en entrepreneuriat sont «pour le moins timides».
En matière d’employabilité, la SÉO aide les nouveaux arrivants francophones et à se trouver un emploi en Ontario. Au chapitre de l’entrepreneuriat, la SÉO soutient les propriétaires de PME ainsi que les futurs entrepreneurs en leur fournissant divers services, y compris du mentorat, de l’accompagnement et de la formation.
L’immigration francophone dans le budget?
«Nous aurions souhaité que le gouvernement annonce des mesures plus musclées en matière d’immigration économique francophone», a déclaré M. Laframboise.
«Nous saluons le fait que le gouvernement souhaite augmenter le nombre de personnes immigrantes admises annuellement au pays.» Mais le gouvernement fédéral n’atteint pas sa cible francophone… Et «aucune cible d’ajustement précise n’a été annoncée».