L’Ontario et 21 autres juridictions ont signé la semaine dernière la toute première déclaration panaméricaine sur l’action en matière de changement climatique, en l’absence toutefois de la ministre fédérale de l’Environnement Leona Aglukkaq, qui a néanmoins défendu son bilan en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans divers échanges avec les médias.
La déclaration de Toronto souligne «l’urgence de combattre le changement climatique», affirme que les gouvernements nationaux, provinciaux et municipaux donnent l’exemple en prenant des mesures, et reconnaît la nécessité de collaborer pour continuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (CO2 surtout), qu’ils tiennent responsables d’un éventuel dérèglement du climat.
C’est la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, qui a présidé à la signature de la déclaration à l’issue du sommet de trois jours à l’hôtel Royal York.
La déclaration comprend les engagements suivants: appuyer la tarification du carbone; présenter des rapports au public; prendre des mesures dans des secteurs clés; respecter les accords en vigueur relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La déclaration vient appuyer d’autres accords récents, comme le Under 2 Memorandum of Understanding californien, qui souligne la nécessité de prendre des mesures immédiates pour limiter le réchauffement climatique global à 2°C (il est de près de 1°C depuis 1880, bien que de zéro degré depuis 1998…).