Mais même si la tendance se maintenait jusqu’à la fin du siècle, les glaces de l’Arctique seront un peu plus minces, on fera du ski un peu plus haut, il pleuvra un peu plus abondamment, le niveau des océans continuera de monter de quelques centimètres… On s’adaptera.
C’est la nature qui produit presque la totalité de la vapeur d’eau et du CO2 qu’on retrouve dans l’air, les principaux gaz à «effet de serre» qui constituent… 1% de l’atmosphère.
Nous ajoutons du CO2 en brûlant du pétrole, en produisant du ciment, et à cause de la façon dont nous occupons et développons le territoire. Encore là, rien de grave: le CO2 n’est pas un gaz toxique, ce n’est pas de la «pollution». Au contraire, il est essentiel à la vie, notamment aux plantes qui s’en nourrissent. Les périodes les plus «chaudes» de l’histoire de la planète sont celles où les concentrations de CO2 étaient les plus élevées… et où la flore était la plus luxuriante.
Tout cela signifie que si l’humanité n’avait jamais existé, la planète ne serait pas beaucoup moins «chaude» qu’aujourd’hui: de un degré peut-être… L’environnement serait certainement différent: pas d’asphalte ni de béton, davantage de forêts et de gros animaux; mais probablement autant d’incendies, de tornades et de séismes. Et le climat continuerait d’évoluer et d’alterner en longues ères glaciaires (inhospitalières) et en plus courtes périodes «chaudes» (favorables à la flore et la faune).
Le problème ne vient pas tant des statistiques du GIEC que de l’interprétation qu’en font ses grands prêtres (Greenpeace, David Suzuki, Al Gore et autres écolos à gogo). La populace est invitée à mépriser activement toute personne (experte ou non) émettant le moindre doute sur un ou plusieurs aspects du dogme réchauffiste ou sur les prescriptions politiques et économiques radicales qui en découleraient.