Sous la protection du Heritage Conservation District depuis 2003, le quartier Rosedale de Toronto est un réel trésor patrimonial. L’un des plus huppés de la métropole, il trouve ses sources au début du 20e siècle, et se caractérise par une grande richesse architecturale.
Rolande Smith, présidente de la Société d’Histoire de Toronto, et Brigitte La Flair ont guidé une quarantaine de personnes de Crescent Road à Ancroft Place, ce dimanche 21 avril: le premier «Historitour» de l’année de la SHT. La prochaine visite nous plongera dans l’histoire des chemins de fer à Toronto ce 27 avril.
Le domaine de la famille Jarvis
Plusieurs familles ont joué un rôle détermination dans la construction du quartier Rosedale. C’est le cas des Jarvis. William Botsford Jarvis, fondateur de Yorkville à Toronto et sa femme Mary habitaient Rosedale House. C’était un loyaliste, fidèle à la couronne anglaise.
Tiré des mots «rose» et «dale», qui signifie vallée en écossais, le quartier Rosedale a lui même été fondé sur des vallées. À l’époque, le coût de construction des ponts était très élevé.
William Jarvis était shérif et membre du «Family Compact» – les familles les plus influentes du Haut-Canada. En 1824, il achète 150 acres à Yonge et Bloor. Au départ, William Jarvis déménage avec son père sur sa nouvelle propriété, puis avec sa femme. Le domaine reste assez difficile d’accès car le terrain était sinueux.