Six Franco-Ontariens décorés de l’Ordre de la Pléiade
Les remises de l’Ordre de la Pléiade, qui récompensent les personnalités franco-ontariennes s’étant illustrées par leur contribution à la francophonie, ont eu lieu le mercredi 31 mai dernier à Queen’s Park, dans les appartements du lieutenant-gouverneur de l’Ontario, James K. Bartleman. La cérémonie s’est déroulée en présence du lieutenant-gouverneur, de la Ministre déléguée aux Affaires francophones, Madeleine Meilleur, et du député de Glengarry-Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde. Cette année, une personnalité bien connue de la communauté francophone de Toronto s’est méritée le grade de Chevalier. Il s’agit de Mme Christine Dumitriu van Saanen, fondatrice du Salon du livre de Toronto, Chevalier de […]
Numéro de charme
En France, il est de rigueur pour toute actrice digne de ce nom de s’improviser chanteuse, et pour toute chanteuse de s’aventurer un jour ou l’autre devant les caméras. On pourrait jeter la faute sur Gainsbourg (lui qui avait fait chanter Bardot, Anna Karina, Birkin, Adjani et Deneuve), mais la tendance remonte beaucoup plus loin, à Piaf, Montand et même avant. Dans le cas qui nous intéresse, celui de Sandrine Kiberlain, qui nous arrive avec Manquait plus qu’ça (EMI), l’homme à la tête de chou n’y est pour rien. Et celui qui lui a ouvert quelques portes, Alain Souchon, est […]
Huntsville, le grand coeur historique des Muskokas
Les Muskokas, c’est la région des lacs au nord de Toronto et au sud du Parc Algonquin. La «capitale» non officielle de la région est Huntsville. En tout cas, c’est sa plus grande ville avec 18 000 habitants. Huntsville a grandi, trop au goût de ses habitants «pure laine» qui voient arriver des investisseurs et promoteurs touristiques au point de surnommer la région Toronto North. Les centres de villégiature et les commerces se multiplient. Cela n’a pas que du mauvais pour les locaux. Une magnifique salle de spectacles de 400 places a été inaugurée l’an dernier dans le coeur historique de […]
Manque de vision pour André Boisclair
Dans un récent article, La Presse canadienne mentionnait qu’André Boisclair, le chef du PQ, disait être placé devant le beau défi de convaincre le dramaturge Michel Tremblay que l’élément le plus déterminant à l’appui de la souveraineté est toujours le fait que les Québécois soient le «seul peuple francophone en Amérique du Nord.» Évidemment, cette remarque du chef du PQ a comme fondement l’option souverainiste de son parti. Plus de 500 000 francophones de l’Ontario veulent faire une importante mise au point. Nous parlons français en Ontario depuis 400 ans. Tout ce que nous avons acquis, nous l’avons obtenu à coups […]
Un Discours du Trône décevant pour la francophonie canadienne
Le Discours du Trône était certes prévisible, le gouvernement Harper ayant clairement indiqué ses intentions de le résumer aux cinq priorités énoncées en campagne électorale. Mais ce dont on ne se doutait pas, c’est que la dualité linguistique serait évincée de l’énoncé politique du nouveau gouvernement conservateur. Si cela n’avait été du préambule de la Gouverneure générale Michaëlle Jean, le fait français aurait été totalement ignoré dans le Discours du Trône. «Notre dualité linguistique est un atout pour le pays», a-t-elle soutenu. Mais dans l’énoncé des valeurs fondamentales canadiennes, aucune mention de la dualité linguistique ou encore du multiculturalisme. Les […]
La FCFA voit de plus en plus grand
«Nous voulons nous faire entendre dans les autres pays de la francophonie», nous dit en entrevue Marielle Beaulieu, directrice générale de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA). Elle revient tout juste d’une tournée qui l’a menée, en compagnie de trois autres représentants de la francophonie canadienne, au Maroc, en Tunisie, en France et en Belgique. «Nous voulons être mieux positionnés à l’international, explique-t-elle. Nous voulons que les pays de la francophonie reconnaissent que le Canada n’est pas uniquement composé du Québec lorsque l’on parle de la francophonie, mais d’un ensemble beaucoup plus large, beaucoup plus important.» Quatre représentants […]
Heureux qui, comme Aufray…
«Voilà une vieille chanson pour les vieux!», lance Hugues Aufray en boutade dans cet album des plus toniques, comme pour rappeler qu’il a connu ses premiers succès à l’époque où les Beatles faisaient encore les pitres pour les médias d’une Amérique qui n’était pas encore remise de l’assassinat de Kennedy. En ce sens, Plus LIVE que jamais (Mercury/Universal Special Imports) se veut une vigoureuse affirmation de sa pérennité. Enregistré au Théâtre du Gymnase, à Paris, là où il avait fait ses débuts professionnels, l’album rassemble une généreuse brassée d’incontournables (Céline, L’épervier, Santiago, Hasta Luego, et même Adieu Monsieur le professeur), […]
Georges Arès et Jean Poirier décorés de l’Ordre des francophones d’Amérique
Le Conseil supérieur de la langue française a décerné l’Ordre des francophones d’Amérique à l’ancien président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) Georges Arès. Au cours de la même cérémonie à l’Assemblée nationale du Québec, l’ex-député libéral de l’Est ontarien à Queen’s Park et ex-président de l’Association canadienne-française de l’Ontario, Jean Poirier, a aussi reçu cette décoration prestigieuse. En tout, sept personnalités ont reçu l’Ordre des francophones d’Amérique pour 2006. Des récompenses ont ainsi été accordées à Michel Tétu, professeur à l’Université Laval, ainsi qu’à Monique Giroux, animatrice à la radio de Radio-Canada. Du côté de l’Acadie, […]
Naissance de Louis J. Robichaud
Dans sa biographie de Louis J. Robichaud, premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1960 à 1970, le journaliste Michel Cormier a clairement illustré que cet homme politique ne se considérait pas comme «le porte-flambeau d’une vengeance acadienne». Le premier ministre était acadien, mais le pouvoir ne l’était pas. Louis Joseph Robichaud est né le 21 octobre 1925 à Saint-Antoine (N.-B.). Ses parents l’envoient au Collège Sacré-Cœur, à Bathurst, dans l’espoir qu’il deviendra prêtre. Le jeune Louis s’intéresse plus à l’économie et à la politique. Il devient avocat et songe à se faire élire député provincial, ne cachant pas son ambition de devenir premier ministre […]
Le mot «Ontarois» dans le Dictionnaire Hachette
L’édition 2006 du Dictionnaire Hachette réunit 125 000 définitions de noms communs et 24 000 noms propres dans un même ouvra-ge. On y trouve 3 000 illustrations, 600 articles encyclopédiques, 285 cartes, 198 drapeaux, un atlas de 33 pages, des tableaux de conjugaison, les règles d’accord des verbes et des modèles de correspondance. C’est un vrai régal que de consulter un ouvrage d’une telle variété! À l’instar d’autres dictionnaires, celui-ci fournit des définitions claires et précises où l’on retrouve, selon le cas, les sens et usages, la difficulté d’emploi, les expressions idiomatiques et les proverbes. On précise aussi les niveaux […]
La modernité de la musique ancienne
«La musique ancienne est une musique très proche du cœur, très proche des émotions. À l’instar de la musique populaire, elle a été écrite pour toucher les gens.» Quand la soprano d’origine acadienne Suzie Leblanc entame des airs des XVIIe et XVIIIe siècles, sa voix délicate, d’une grande clarté, témoigne de cette joie extrême de chanter. Et l’interprète de préciser qu’elle souhaite surtout briser les stéréotypes associant la musique ancienne à un répertoire austère et difficile d’accès. Loin de l’image de la diva froide et capricieuse, Suzie Leblanc est d’un naturel calme et avenant. Au téléphone, sa conversation se déroule […]
Les Français à la découverte des auteurs canadiens
À Toronto, la scène pourrait sembler familière, voire même d’une affligeante banalité. Un mercure qui, défiant toute logique, frise les dessous de zéro, des flocons qui recouvrent les édifices publics d’une fine pellicule de neige, un froid humide qui s’engouffre sous les vêtements et glace les os. En somme, rien de très nouveau sous la silhouette de la tour CN. Seulement, lorsque le même scénario se reproduit à Paris, en plein mois de décembre, quelques centimètres de poudre blanche suffisent à transformer la Ville Lumière en une ville fantôme. Les pas des rares badauds décidés à braver ces températures frileuses […]