«Toronto a largement bénéficié du talent du Camerounais Pascal Siakam lors de son passage chez les Raptors. Il est temps, pour nous qui vivons ici, de tisser des liens solides avec les jeunes du Cameroun», souligne à l-express.ca Rose Cathy Handy, directrice générale de Connecture Canada et membre active de la communauté camerounaise du Grand Toronto.
Originaire de Makak, dans la région du Centre du Cameroun, elle a pris l’initiative d’y organiser un camp de basketball. Mené aux côtés de Patrick Bizindavyi, ce projet a pour ambition d’offrir aux jeunes un cadre d’apprentissage et d’échanges, tout en attirant l’attention d’organismes canadiens prêts à contribuer à l’essor local.

«Après l’ouverture des campus du Collège Boréal au Maroc et en Tunisie, j’espère que le prochain sera à Makak. Mon rêve est de susciter une collaboration entre organismes de différents secteurs, afin de les inciter à s’implanter dans mon village natal», confie-t-elle.
Du Burundi au Cameroun, un projet qui se déploie
Lancé en 2021 au Burundi, le camp de basketball se tiendra cette fois au Cameroun du 19 au 24 août. Organisé par l’association canadienne EJO et coordonné par Patrick Bizindavyi, en collaboration avec Rose Cathy Handy, l’événement vise d’aller au-delà d’une simple initiation sportive.
«L’idée est de redonner vie à la compétition et de permettre aux jeunes du village de pratiquer le basketball. Le Cameroun compte de nombreux talents prometteurs», souligne-t-elle.