Tout en faisant appel à son imagination, l’auteur d’un roman historique doit obligatoirement se documenter, repérer les lieux, insister sur les détails. C’est «un vrai travail de détective», déclare l’écrivain torontois Gabriel Osson.
Écrire comme un détective, c’est justement ce qu’accomplira Gabriel au courant des prochains mois. Il va enquêter sur la vie de l’héroïne de son prochain roman, Suzanne Louverture, à Agen, Bordeaux et Astaffort dans le Sud-Ouest de la France.
Tout cela dans un souci de s’imprégner de l’environnement des personnages de son roman. L’objectif est de connaître leur mode de vie, leurs façons d’être, le fil de leurs pensées, leur histoire.
«Je veux me mettre en scène. Me balader à pied sur les pavés foulés par Suzanne Louverture et ses fils au début des années 1800 à Agen, et à Bordeaux.»
Le roman de Gabriel nous proposera de plonger dans l’histoire de Suzanne Louverture et ses trois fils (Isaac, Placide et Saint-Jean), déportés par Napoléon depuis Saint-Domingue dans la petite ville d’Agen en 1803, après un court séjour à Bayonne en septembre 1802.