Le gouvernement ontarien dévoilera en 2016 une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre ayant pour but de mitiger un réchauffement planétaire et des changements climatiques indésirables. Un tel effort resterait compatible avec la croissance économique, voire la stimulerait, assurent les Libéraux ontariens.
L’Ontario de Kathleen Wynne souscrit officiellement, comme le nouveau gouvernement fédéral de Justin Trudeau, le Québec de Philippe Couillard et même l’Alberta de Rachel Notley, à la thèse alarmiste du comité de l’ONU sur le climat (GIEC) à l’effet qu’un réchauffement global d’un ou deux degrés Celcius et des perturbations importantes résulteraient d’une augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère (qui est passée de 300 ppm avant l’ère industrielle à 400 ppm aujourd’hui).
Le cinquième rapport du GIEC, auquel doit donner suite la 21e Conférence des parties (COP21) à Paris du 30 novembre au 11 décembre, affirme qu’au moins la moitié de l’augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère au cours du dernier siècle (donc environ 50 ppm) est attribuable à l’industrialisation, notamment à l’usage du charbon, du pétrole et du gaz, ainsi qu’à la production de ciment, la déforestation et l’étalement urbain.
En privé, tout ce beau monde est plus optimiste, de plus en plus de scientifiques n’accordant pas au CO2 une si grande influence sur la température, ni sur les événements climatiques tels que les ouragans, qui n’ont pas augmenté en nombre et en intensité depuis un siècle. La température elle-même est stable depuis une quinzaine d’années, les pôles et le niveau des océans aussi.
Il est généralement admis que le GIEC et nos gouvernements privilégient les thèses les plus alarmistes pour ne pas être accusés de ne pas prendre toutes les précautions.