Lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle, le 17 mars dernier, l’ancien premier ministre Brian Mulroney a écorché, sans la nommer, la députée provinciale de Glengarry-Prescott-Russell: «La p’tite fille qui a démissionné, elle est partie. C’est fini là.»
À la suite d’un tollé de protestations, il a admis qu’il aurait dû employer l’expression jeune femme au lieu du terme «p’tite fille».
Le contexte dans lequel une personne utilise p’tite fille ou p’tit gars révèle si s’agit d’une description positive ou négative.
Jean Chrétien, un autre ancien premier ministre canadien, n’est plus petit depuis son enfance. Cependant, il aime encore se présenter comme étant le p’tit gars de Shawinigan. Dans son cas, c’est un terme familier, affectueux, qui démontre la fierté de l’endroit où il a grandi et le fait qu’il a gravi les échelons.
« P’tite fille » devenue grande
Née le 27 février 1989 à Ottawa, Amanda Simard grandit à Embrun. La ville d’Embrun doit son nom à la commune française d’Embrun, dans les Hautes-Alpes. C’est l’Embrunais d’origine française François-Xavier Michel qui suggéra ce nom en souvenir de son pays d’origine.