206 diplômés du Collège Boréal à Toronto!

Collège Boréal, diplômés 2025
Photo de groupe à la fin de la cérémonie au Palais des congrès de Toronto. Photos: Soufiane Chakkouche, l-express.ca
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Publié 31/05/2025 par Soufiane Chakkouche

C’est une marée de toges noires tout sourire qui s’est réunie ce jeudi 29 mai au Palais des congrès de Toronto, à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes de la promotion printanière du Collège Boréal. Un cru d’exception pour le campus du Collège, et ce à plus d’un titre.

Ça y est, ils peuvent enfin tourner le pompon de leur toque du côté droit vers le côté gauche, synonyme de la fin des études et d’un diplôme postsecondaire en poche.

«Je suis fier de vous dire que vous vous joignez aujourd’hui à une grande équipe, que votre diplôme compte désormais parmi les 24 540 diplômes qui ont été remis depuis 1995 au Collège Boréal», a lancé d’emblée Daniel Giroux, président du Collège.

«Grâce à vos efforts, nous sommes classés encore une fois au premier rang concernant le taux de satisfaction des diplômés. Aussi, pour la cinquième année consécutive, nous avons un taux de satisfaction des employeurs de 100%; c’est incroyable!»

Collège Boréal, diplômés 2025
Daniel Giroux, président du Collège Boréal.
Collège Boréal, diplômés 2025
L’équipe dirigeante du Collège Boréal.

Un grand cru

Cette promotion a également été «exceptionnelle» pour le campus torontois, comme l’explique à l-express.ca Gilles Marchildon, directeur du campus du Collège Boréal à Toronto.

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«C’est un moment exceptionnel pour nous aussi, car il s’agit cette année de la plus grande cohorte qu’on a eue jusqu’ici, avec une célébration de 206 finissants et finissantes: c’est un record.»

À titre comparatif, la cérémonie de mai 2024 comptait 158 finissant(e)s, soit une augmentation de 30% en 2025.

L’autre critère caractérisant cette cérémonie est d’ordre géographique. «Aussi, cette cohorte est exceptionnelle dans la mesure où c’est la première fois à Toronto que la promotion fait son programme entier dans le nouveau campus qui se trouve dans le magnifique quartier historique de la Distillerie», se réjouit Gilles Marchildon.

Sur le plan provincial, sept événements à travers l’Ontario célébreront la cohorte diplômée du printemps 2025, avec près de 900 finissants, la plus importante étant celle de Sudbury (le siège social et campus principal), suivie de celle de Toronto.

Gilles Marchildon
Gilles Marchildon, directeur du campus de Toronto.
Collège Boréal, diplômés 2025
Les diplômés 2025.

Une porte vers la résidence permanente

Par ailleurs, plus qu’un diplôme et un tremplin vers le marché du travail, ce titre peut s’avérer être une étape importante pour l’obtention du statut de résident permanent pour plusieurs étudiants étrangers.

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«Le diplôme collégial est intéressant certes, mais il ne suffit pas pour ce que je souhaite faire plus tard. Au vu de mon statut migratoire actuel, dès la fin de mes études, je me suis lancé dans le milieu du travail. Cependant, j’envisage de poursuivre mes études plus tard, une fois que j’aurai décroché ma résidence permanente», confie Nada Ait Labsir, fraîchement diplômée en Administration des affaires. Elle a d’ores et déjà décroché un travail au sein du ministère de l’Éducation.

Même son de cloche du côté de Gilles Marchildon. Bien qu’il admette que le Collège Boréal n’effectue guère de suivi statistique sur la proportion des étudiants qui repartent dans leur pays d’origine, alourdis par le savoir, il déclare: «Je pense que certains vont rentrer dans leurs pays d’origine pour continuer à évoluer en tant que professionnels.»

«Toutefois, on sait qu’il y en a beaucoup qui cherchent et obtiennent un emploi au Canada afin, éventuellement, de faire une demande de résidence permanente.»

Nada Ait Labsir.
Nada Ait Labsir.
Collège Boréal, diplômés 2025
Chaque diplômé a été félicité par les dirigeants du Collège Boréal.

Pas d’impact de la décision fédérale sur les inscriptions

Quant à savoir si la décision du gouvernement fédéral relative à la réduction du nombre de permis d’études délivrés aux étudiants étrangers aurait un impact négatif sur les prochaines inscriptions, le directeur du campus torontois n’est pas de cet avis, bien au contraire.

«Je n’ai pas l’impression que cela aurait des conséquences parce qu’entre autres, on a eu une augmentation de 15% l’automne dernier. Aussi, si on compare le nombre d’étudiants de cette session d’hiver avec l’année dernière, on obtient une augmentation de 44%.»

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De plus, toujours selon Gilles Marchildon, les tendances observées au niveau des demandes d’admission et des inscriptions pour l’automne prochain indiquent déjà «qu’il faut se préparer encore à une augmentation plutôt qu’à une diminution».

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